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ACTION DE LA LITHALCE
expérience, tout le zinc a dû être oxidé et tout le soufre converti en acide sulfureux : 25 parties de litharge suffisent donc pour la scorification de la blende. Oxisulfn r es
et galène.
J'ai dit que lorsque la litharge est combinée avec une certaine proportion de sulfures ou d'acides métalliques elle perd toute son action oxi,
génante sur la galène et peut se combiner avec elle
comme avec les autres sulfures, sans qu'il y ait décomposition réciproque. En voici la preuve. 25g de la scorie provenant du deuxième essai fait sur la blende ont été fondus avec 2,5 de galène: on a eu une scorie toute semblable et bien homogène et un culot de sous-sulfure de plomb pesant 2,,5 Si la galène se fût désulfurée en réagissant sur la litharge, il se serait produit 75 de plomb, d'où l'on .Voit que la désulfuration n'a pas eu lieu. Il est probable qu'une partie de la galène se sera combinée dans la scorie, et que l'autre aura été décomposée par la chaleur seule en soufre et en sous-sulfure. 8o, de la scorie qui avait été obtenue dans le troisième essai fait sur la pyrite de fer ont été chauffés avec 8, de galène : la fusion a eu lieu avec un boursouflement très-considérable : la nouvelle scorie avait le même aspect que la première, et contenait, a sa partie inférieure seule.
ment, quel queslam elles de sous-sulfure de plomb,
mais il n'y avait pas de culot métallique : ainsi la galène n'avait aucunement réagi sur la litharge
et s'était en partie volatilisée et en partie dissoute dans la scorie.
J'ai voulu savoir si l'oxide de plomb contenu d" "is"1- dans des scories sulfureuses était complétement fores. réductible par le charbon, ou s'il en restait une certaine quantité dans le sulfure. Pour cela , j'ai
ikéductioen
SUR DES SULFURES IIIITALLIQUES.
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chauffé, dans un creuset brasqué de charbon; 25' de la même scorie que celle qui avait été employée dans l'expérience précédente. La matière a éprou-
vé un boursouflement excessif, et a passé en
partie par-dessus le creuset : on a eu b5 de plomb
ductile et une nouvelle scorie pesant 7,. Cette scorie était compacte , vitreuse, d'un gris noir et opaque, et enveloppée d'une pellicule de matte demi-ductile. D'après les essais chimiques auxquels je l'ai soumise, j'ai reconnu qu'elle se
composait principalement de silice , d'alumine et de protoxide de fer, et qu'elle ne retenait qu'une petite quantité d'oxide de plomb. Outre les sulfures dont il a été question , encore soumis à l'action de la litharge du sulfure de barium préparé en cémentant dans du charbon du sulfate de baryte cristallisé d'Auvergne; mais d'autres travaux m'ont empêché. de donner l'extension convenable à mes expériences. Lorsqu'on emploie 2at., 3at. ou et. de litharge pour lat de sulfure , il n'y a pas fusion, et il se produit une masse noire scoriforme , dans laquelle on voit une multitude de petites grenailles de plomb : si l'on traite cette masse par l'eau, il se dissout du sulfure de barium ; en versant ensuite de l'acide acétique sur le résidu, il se dissout de la ba-
Sulfure de barium.
ryte et de l'oxide de plomb sans qu'il y ait aucune effervescence , et il reste un mélange de plomb, de sulfure de plomb et de sulfate de baryte. Dans l'expérience queM.Fournet a faite avec lat. de sulfure de calcium ét 2. de litharge (mémoire cité, p. 556), il n'est pas possible que le sulfure
ait été entièrement converti en chaux et en sulfate de chaux, quoiqu'il restât encore de Toxide
Sulfure de calcium.