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406 SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES de faits, que M. le Préfet de la Seine a publié sous
le titre de Recherches statistiques sur la ville de Paris (1823 et 1826). Voyons d'abord quels sont les métaux que l'on extrait du sol de la France, et quelles quantités de ces métaux bruts, ou matières premières, ont été obtenues dans les établissernens français de mines et usines pendant les deux années 1822 et 1826. Nous verrons ensuite quelles quantités
de métaux bruts ont été importées en France, pour la consommation intérieure du royaume,
abstraction faite de l'entrepôt et du transit, d'une part pendant les quatre années qui ont précédé l'Exposition de 1823, et (l'autre part pendant les quatre années qui ont précédé l'Exposition de 1827. Nous établirons ainsi , tant pour 1822 que pour 1826,1e terme moyen d'importation annuelle de ces métaux, et par suite,
après déduction faite des quantités exportées de l'intérieur du royaume, nous connaîtrons pour chacune de ces deux mêmes années 1822 et 1826, les quantités de métaux bruts qui furent destinées à la consommation intérieure, c'est-àdire, employées par l'industrie manufacturière dans les ateliers français. Au moyen de ces calculs, suffisamment approxi-
matifs, nous pourrons déterminer, pour chacune des deux époques, le degré d'activité des ateliers, et comparer les époques entre elles; tel est l'objet de deux tableaux qui suivent : Le premier fait voir, sans aucun double emploi des mêmes matières, quel fut le produit moyen des mines et minières métalliques de la France, d'un côté en i 822, et de l'autre en 1826, ( For. N°. 1, p. 408.)
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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Le second tableau présente d'abord ,année par année, les quantités d'importation des métaux bruts, depuis 1819 jusqu'à 1826 inclusivement, quantités dont la progression croissante est remarquable; ensuite, il indique les quantités exportées de l'intérieur du royaume. Pour chacune des deux périodes de quatre années, ce tableau
nous montre quel fut le terme moyen de l'importation et de l'exportation des métaux bruts, c'est-à-dire des métaux parvenus au degré de pureté qui leur donne leur nom propre, et considérés comme matières premières, abstraction
faite de l'industrie manufacturière qui les élabore ultérieurement. (Foy. Tabl. N°. 2, p. 424.) Ainsi, en déduisant du terme moyen d'importation le terme moyen d'exportation, nous verrons quel était, d'une part en 1822, et de l'autre en 1826, le terme moyen de la consommation des métaux importés, dans l'ensemble des ateliers de la France. Si l'on ajoute à ce terme moyen que nous offre le second tableau, celui qui, dans le premier,
indique le produit des mines et minières pour 1822 et pour 1826, on trouvera, soit pour la première de ces années, soit pour la seconde, un
l'état total de consommation des métaux bruts, à plus, total auquel il ne s'agira de métaux neufs, des ateliers pour déterminer le degré (l'activité d'ajouter, relamétallurgiques de la France, que quantités métaux, certaines tivement à quelques métal neuf, de métal vieux que l'on refond avec le proportions, ainsi que nons le dans de certaines verrons plus tard ; mais jetons d'abord Un coupd'oeil sur les deux tableaux annoncés