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fir 0 Alquifoux.
Argcnt.
SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
Quant au plomb sulfuré, dit alquifoux, ce minerai préparé n'est pas ordinairement converti en métal, mais il est employé pour la fabrication des poteries communes ; c'est pourquoi l'alquifoux ne se trouve pas compris clans les totaux de plomb ci-dessus indiqués. Le produit en alquifoux est obtenu dans sept clépartemens dont
voici les noms : Haute-Loire, Rhône, Loire, Isère, Hautes-Alpes, Lozère, Corrèze.
Les quantités d'argent qui sont portées sur notre tableau ont été obtenues de la coupellation du plomb argentifère clans quelques-unes des usines où s'opère la fusion des minerais de plomb. En 1826, le produit en argent fin a été, pour chacune de ces usines, tel qu'il suit Dans le département du Finistère
Huelgoat.
,
à Poullaouen et
-- Lozère, à Villefort et Vialas. 734.6,1d1.77 76'
-- Vosges, à Lacroix. Cuivre.
40,
n.
2'. Le cuivre non raffiné, que l'on nomme cuivre noir, provient des mines ci-après indi-
quées. Le produit de ces mines fut, en 1826, Dans le département du Rhône, à Saint-Bel et Chessy 1.465 quint. mét. -- Haut-Rhin, à..Ste.-Marie 175. Ce cuivre noirdonne, par l'affinage, o,85 de son poids, en cuivre-rosette, d'après le terme moyen de plusieurs années. (J/oyez Annales des Mues de 1825, p. 255.) Ainsi, les quantités susénoncées de cuivre noir représentent en cuivre-rosette, Pour l'année 1822, un total de 1 .aSéquint. mét., Pour l'année 1826,
Antimoine.
1.394.
.
3°. Les mines d'antimoine qui ont fourni le
produit total. porté sur le tableau, son t situées dans sept départemcns dont suit l'indication : Creuze,
4i i Puy-de-Dôme, Cantal, Haute-Loire, Gard, Ardèche, Lozère. Cette matière est en général répandue dans le commerce à l'état d'antimoine sulfuré fondu , qui est connu sous le nom d'antimoine cru. On emploie 220 kilogrammes de cet antimoine cru pour obtenir Io() kilogrammes d'antimoine métallique; en d'autres ternies, l'antimoine cru du commerce donne o,45 de son poids, en régule d'antimoine.Ainsi, les quantités d'antimoine cru qui sont portées sur le tableau représentent en antimoine métallique ou régule, DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
Pour l'année 1822, un total de 46o,qx..1.35,
Pour l'année 1826, ---- 412,
65.
4'. La quantité énoncée d'arsenic natif consiste irsenic.
en minerai obtenu de la mine de Sainte- Marie (Haut-Rhin ), et destiné à être converti en arsenic oxidé blanc. 50. Le manganèse oxidé provient des départe- Manganèse. mens de Saône-et-Loire et de la Dordogne. On sait
que cette matière métallique est employée dans les arts à l'état d'oxide convenablement préparé. 6'. Les quantités de fonte de fer qui sont per- Foute de fer. tées sur notre tableau, pour l'année 18 26,different de celles que nous avons constatées ailleurs pour l'année 1825. C'est à cause des accroissemens de production, qui ont eu lieu comme on l'espérait.
A cet égard, les états de produits dressés par MM. les Ingénieurs des mines, pour l'exercice [ 826, présentent des faits remarquables dont,, voici le résumé : Pendant l'exercice 1826, les hauts-fourneaux, au nombre de 424, qui ont consommé les produits,
des mines et minières de fer de la France, ont fourni les quantités de foute, tant brute que moi lée de première fusion,qui sont indiquées ci-après: