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SUR LES PRODUITS ldTALLURGIQUES
vingt ans, comme imparfait ou non malléable est aujourd'hui fort employé dans plusieurs arts. Jusqu'à présent c'est des pays étrangers , que les fabriques françaises tirent cette matière première, quoique, dans plusieurs départemens, par exemple dans le Finistère et dans l'Isère , on se propose
de mettre à profit, pour cet objet, les dépôts naturels de zinc sulfuré, ou blende, qui s'y trouvent en abondance. En 1822, d'après le terme moyen de quatre années l'importation du zinc , tant en masses ou lingots pour la refonte, qu'en plaques ou barres pour le laminage, déduction faite des quantités exportées, était de.. 6.973 qx. mét.
En 1826, cette importation annuelle considérée de la même manière, est de.. 17.313
Ainsi, depuis l'exposition de 1823, la quantité moyenne de zinc brut, qui est employée annuellement par l'industrie française, s'est accrue de o.34o quintaux métriques. Pour juger des proerrés que l'on a faits en France dans la fabrication du zinc laminé, il suffit de se rappeler qu'aujourd'hui plusieurs édifices publics sont couverts en zinc, à Saint-Lô, a Cherbourg , à Bourbon-Vendée , à Rouen et ailleurs. Outre que l'emploi du .zinc
laminé est devenu fréquent en France, le zinc brut à l'état métallique a remplacé, dans les fabriques de laiton, le zinc oxidé calamine, ce qui rend plus sûre et plus économique la composition de l'alliage connu sous le nom de laiton ou cuivre jaune. Aussi, voit-on, par les états des douanes, pour l'année 1826, que, depuis l'Exposition de. 1823, l'importation annuelle du zinc oxidé calamine, qui était alors de 2.492 quintaux métriques, a diminué de 1.722 quintaux métri.
ques.
DE L'INDTJSTRIE FRANÇAISE.
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On pourra remarquer sur le tableau qui précède, que si l'on comparait directement l'année 1822 avec l'année 1826, sans prendre le terme moyen des deux périodes de quatre années comme il nous a paru plus convenable de le faire,
l'accroissement d'emploi du zinc brut, dans les ateliers français, serait une quantité de 28.456 quintaux métriques, au lieu du nombre io..54o qu'il nous paraît plus sûr d'admettre. Ici, nous n'ajoutons rien pour le métal vieux à refondre , parce que, dans les fabriques de ce genre, vu l'emploi récent du zinc, on refond tout au plus, en rognures de ce métal, I pour Io° de la quantité de zinc neuf, qui est employée annuellement.
Les quantités considérables de laiton et de bronze , qui sont annuellement fabriquées en France, proviennent, en grande partie, des gitan-
lités de cuivre indiquées ci-dessus. Les ateliers français ne tiren t des pays étrangers, à l'état de mé-
tal brut, qu'environ 200 quint. mét. , par année,
de cet alliage de cuivre et &zinc, auquel on a don-
né le nom de cuivre jaune on de laiton, et 1.000 quint. mét. de cet alliage de cuivre et d'étain, que l'on appelle bronze. C'est ce que font voir les états susmentionnés des douanes. L'emploi du laiton et du bronze étrangers, dans les ateliers français, est à-peu-près resté le même en 1826, qu'il était en 1822. D'après les données recueillies sur un
grand nombre d'établissemens , on sait qu'en
France il se fabrique annuellement 1.1.000 quint. mét. de laiton brut ( dnizates des Mines de i 8i$, p. 38o ). Ainsi, la quantité de laiton brut qui pro-
vient des pays étrangers ( environ 200 quint. métr. par année) n'est que la cinquante-cinquième partie de la quantité qui se fabrique en France.
Laiton et Bronze.