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458 SUR LES PRODUITS lIdTALLILEGIQUES -- Fer approprM aux divers Usages 4,4.
DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE..
( Voyez De l'In.:!ustrie fran,c,aise, t. 2, pages 157 et 161. )
l'horlogerie , les dorures , etc.
235 1,60.
V. Recherches statistiques sur Paris, 1825, Tub. .
85.).
Il suffira de considérer ces nombres , en se rappelant, d'après ce qui précède , quelle quantité de fer est employée par les ateliers français,. pour reconnaître que, dans l'industrie métallurgique de la France, le fer est. sans contredit le plus précieux des métaux, et que cette industrie
n'offre pas Moins d'avantages que celles qui emploient la soie, la laine le chanvre, le lin, ou le coton.
Au lieu de calculer l'accroissement de valeur des métaux d'après un terme moyen pris sur
l'ensemble de tous les produits fabriqués dans un
même genre, on peut se demander selon quel rapport s'accroît la valeur de tel ou tel métal dans telle ou telle sorte de produit. L'Exposition
de 1827 nous a fourni l'occasion de recueillir d'utiles données à cet égard, d'après les prix
459:
achats de combustibles et de matières, autres que les métaux à mettre en oeuvre, les déchets qu'éprouvent ces métaux , les intérêts des capitaux
--Or, dans la bijouterie,' Porfévrerie,
--Argent, idem. .
"
leur ainsi calculé représente collectivement les salaires d'ouvriers et d'agens queleonques , les
ac-
tuels des métaux bruts et des métaux ouvrés.
Ces données doivent trouver place dans le pré-
sent rapport, parce qu'elles pourront servir à comparer entre eux les divers genres de fabrication métallurgique, et à faire apprécier le mérite relatif des divers fabricans dans un même genre, d'après les quantités., les qualités et les prix de leurs produits'. En appliquant ces données généra:es aux circonstances particulières de tel ou tel établissement, op remarquera que facroissement de: va-
versés dans telle ou telle entreprise métallurgique , en un mot tous les frais de fabrication et
le bénéfice de l'industrie. Dans les données qui suivent , on remarquera aussi qu'elles ne comprennent que des objets usuels; nous avons écarté certains accroissemens de valeur tout-à-fait extraordinaires, tels que celui que reçoit la fonte brute de fer, convertie en acier, dans les ressorts spiraux de mon tres.On rapporte, à ce sujet, qu'en Angleterre une livre defer btut , on fonte de fer, qui vaut 5 centimes , fournit 70.006 ressorts spiraux qui valent 55,.ono guinées, ou 926.450 fr., d'où il suit que, dans ces ressorts, la valeur de la matière première devient 18.528.999 fois plus grande, qu'elle ne l'était 'avant la mise en oeuvre. ( Voyez un Voyage en Angleterre, par M. Pictet, Genève 18o2, et _4nzusemensphilologiques, Paris,
1824 page 269.)