Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 263]

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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES

des produits en cuivre rouge, qui consistent en fonds de chaudières pour alambics et pour brasseries, planches pour le doublage des vaisseaux et pour le commerce, barreaux et clous de cuivre pour la marine, coupes du même métal, et feuilles outre pour le plaqué. Ces fabricans exercent enlaiton, le cuivre jaune ou leur active industrie sur sur le plomb et sur le zinc. Leur grand établissement, dont les produits en cuivre furent distingués, en 1806 , par une médaille d'argent, n'avait pas figuré dans les Expositions depuis cette époque : il reparaît aujourd'hui d'une manière brillante. L'industrie de MM. Frèrejean afficonsiste principalement à purifier, par unplutôt nage complet, des cuivres très-impurs, ou cuides alliages métalliques qui contiennent le vre allié en diverses proportions avec le plomb, le le zinc, l'antimoine, l'arsenic, l'argent, l'or et sont tirées presque fer. Les matières premières entièrement de l'Asie-Mineure et -en général du Levant. On y. ajoute un peu de cuivre tiré de la France, et rarement des cuivres étrangers , de Russie, d'Allemagne et du Pérou. M. Frèrejean (Victor), qui est le directeur de l'établissement,a

peut résolu un important problème que l'onalliage termes

étant donné un énoncer en ces

de cuivre quelconque, affiner le cuivre en grand avec avantage, c'est-à-dire, le rendre ductile et malléable, en mettant à profit les autres métaux, chacun séparément. Il a traité cette question théoriquement dans les Annales des Mines de 1826, tome XIII, page ,229. Il en a donné la meilleure solution, en pratiquant ces opérations avec succès.

L'établissement de Pont-Lévêque, placé sur un

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

JO [

cours d'eau avantageux, reçoit le mouvement de

quatorze roues hydrauliques dont la force représente celle de i6o chevaux. On y emploie annuellement les quantités de métal que voici : Cuivre neuf, de Syrie, allié au plomb.

--de Tokat, gris et rouge.

qx. nuit.

i)

3 :io 6cT

Vieux cuivre, étamé, du Levant... Cuivre neuf, de St.-Bel et Chessy près

600 6.3ooq.m.

Lyon Vieux cuivre, de France

3oo 800 qX.m.

Total.

7.100 qx.m.

Ce total est à-peu-près la septième partie de toute la quantité de cuivre qui est annuellement employée par l'industrie française.

L'établissement dont il s'agit fabrique, par année, En cuivre affiné.

6 50o qx. mét.

On y obtient en outre, par l'enchaînement des opérations métallurgiques, En plomb. . En métal de cloche, composé d'environ 0,75 de cuivre et 0,25 d'étain .

56o qX. mét.

240.

L'impureté des cuivres employés en abaisse tellement le prix d'achat, que le fabricant français qui les affine peut soutenir, par les produits qu'il en obtient, la concurrence avec les fabriques étrangères : c'est ce que prouvent les débouchés de ces marchandises.

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