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DE L INDUSTRIE FRANÇAISE.
556k SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES Au lieu d'employer, comme on le faisait autrefois,
des fils de laiton tirés d'Allemagne et des PaysBas, M. Roswag fait usage de fils préparés en France, dans le département de l'Orne. Ce fabricant expédie des tissus métalliques en Suisse, eu Hollande, en Allemagne et en Russie. Outre des toiles fines et des gazes de ce genre, il exécute des tissus en gros fils de fer, qui sont employés avantageusement dans les séchoirs des brasseries. M. Saint-Paul, à Paris, expose des tissus métalliques de vingt-trois échantillons différens, en fil de fer et en fil de laiton. Parmi ces produits, on
remarque un tissu de laiton, qui contient par pouce carré roo fils de chaîne avec loci fils de trame, et par conséquent 10.000 mailles. Dans
un autre tissu de laiton, dit basin fin, on compte par pouce 'carré 3o fils de chaîne et 240 fils de trame. Les travaux de ce fabricant ont beaucoup contribué aux progrès que son art a faits en France. M. Gaillard, à Paris, exerce la même industrie avec le même succès : c'est ce que prouvent les
produits qu'il expose.
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M.Vallier, à St.-Denis (Seine), présente des toiles
métalliques dont l'exécution est remarquable.
L'une d'elles a 5 pieds de large, et le fabricant peut donner à ses tissus une longueur indéfinie, selon les besoins des papeteries mécaniques, où l'on en fait usage. Ses ateliers, établis en 1824, fournissent aujourd'hui de semblables tissus ,plusieurs
fabricans de papier continu , qui auparavant tiraient ces objets de l'Angleterre. MM. Denimal et -Miniscloux , à Valenciennes ( Nord ), présentent des toiles métalliques en fer
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et en laiton. L'un de ces tissus présente par pouce
carré 137 fils de métal sur chaque côté, ce qui fait 18.769 mailles ou 18.496 percées. Un tissu croisé, en fer et laiton, avec dessins variés, prouve une grande habileté dans ce genre d'industrie. Deux pièces tissées en laiton sont destinées à la fabrication mécanique du papier. La première a 3o pieds de long sur 48 pouces de large, avec 2.700 percées au pouce carré, et la seconde 3o pieds de long sur 55 pouces de large, avec 4.356 percées au pouce carré. Les tissus en fil de fer,
pour moulins et bluteries, ne sont pas moins
bien exécutés. La fabrique de MM. Denimal et Miniscloux , quoiqu'elle n'existe que depuis l'an née 1822, répand déjà d'abondans produits en France, en Hollande et en Prusse. Madame Hartmann, à Paris, présente des tissus métalliques
M. Porlier, à Paris, des formes à papier, enfil
de laiton.
Ces produits sont d'une exécution satisfai-
sante. M. Sirot , à Valenciennes ( Nord ), présente Clmtterie.
différentes sortes de clous, soit en fer, soit en zinc, soit en cuivre , qui sont coupés et frappés à froid par le moyen d'une machine. La fabrique de M. Sirot fut établie au commencement de l'année 1825; déjà elle est montée de manière à pouvoir occuper deux cents ouvriers. On y prépare , avec divers métaux, trente sortes ou
échantillons de clous , qui sont désignés par le à 5o, et dont le prix moyen est de 6o cent. par millier de pièces. Un seul ouvrier peut frapper à froid 8.000 clous en un jour. Pour fabri,