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SUR LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
DE 'L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
circonstances, remplacent avantageusement les
ploie l'aspect de celui qui est connu sous le nom de damas : la dureté, la ductilité et l'élasticité se trouvent réunies dans ses ouvrages en acier. Il expose des cymbales dont on peut ployer les
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châssis de fenêtre en bois ; M. Jacquemart, de Paris, des châssis de fenêtre à tabatière, exécutés en fer, et des baguettes, soit de fer, soit de cuivre , qui sont destinées à remplacer, dans le vitrage, celles que l'on nomme petits-bois ; M. Bord, à Gap ( Hautes-Alpes ), des espagnolettes de fenêtre, à double crochet ;
M. Didiée, à Paris, une machine à forer les
métaux ; M. Sassier, à Paris, un modèle d'atelier de ser-
rurerie; M. Delaforge, à Paris, une forge portative en fer, ouvrage dont les barreaux sont assemblés, dans toutes les parties anguleuses, par la soudure seule du métal , sans le secours d'aucune vis. Coutellerie. Le nombre des ouvrages de coutellerie que réunit l'Exposition est si considérable , et les destinations de ces produits sont tellement variées, que, pour les comparer entre eux, il faut avoir égard à une foule de circonstances-: les principales concernent l'origine, soit française, soit étrangère, des matières employées, l'espèce, tantôt fine, tantôt commune, des produits fabriqués, l'exécution plus ou moins soignée de ces produits , leur prix et leurs débouchés. M. Sirhenri , à Paris, présente des instrumens de chirurgie, et d'autres ouvrages de coutellerie fine. Ce fabricant emploie de l'acier cémenté et de l'acier fondu, qu'il tire du commerce, et qu'il prépare lui-même par une nouvelle fusion dans sa fabrique située à Bougival ( Seine-et Oise ). Depuis l'Exposition de 1823 , M. Sirhenri s'est appliqué avec succès à donner à l'acier qu'il cm-
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bords avec une tenaille, sans les rompre: Les instrumens de chirurgie et les objets de coutelle-
rie fine, qui sortent de ses ateliers, sont fabriqués avec une précision qui les fait de plus en
plus rechercher. M. Gavet, de Paris, fait exécuter de nombreux
ouvrages de coutellerie dans une grande fa-
brique qu'il a établie à Chaumont (Haute-Marne). Aux routines aveugles, il a substitué les moyens que fournit une théorie éclairée, tels que des fourneaux à moufles pour forger l'acier, le bain métallique et le pyromètre pour la trempe , les appareils au sable pour le recuit, et une disposition convenable des roues et des meules dans les aiguiseries. Il en résulte que, depuis l'Exposition de 1823, M. Gavet a augmenté la quantité de ses produits , dont il a d'ailleurs amélioré la
qualité et baissé les prix. Sur une quantité de roo.000 couteaux à lames d'acier et de 4o.000 rasoirs , qui sort annuellement de ses ateliers il s'en exporte environ la dixième. partie Martinique, à la Guadeloupe et au Brésil, pour des prix qui varient entre Io et 15 fr. la douzaine en gros. Ces produits- sont recherchés par le commerce, à Bordeaux, à Lyon, à Rouen et ailleurs ; ils se répandent jusque dans les colonies anglaises, où M. Gavet est parvenu à les in-
troduire, en concurrence avec les produits des fabriques de l'Angleterre.
M. Pradier, de Paris, fait fabriquer das ou-
vrages de coutellerie , tant à Chaville près Ver, 36.