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DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.
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SUR LES PRODUITS METALLURGIQUES
objets, en fer et en acier, sont exécutés avec une précision qui ne laisse rien à désirer. Une semblable sonde, lorsque l'on veut qu'elle puisse pénétrer à une profondeur de 44 mètres, comprend les pièces que voici 18 outils , tels que tarières , trépans, tire-bourres, etc. 6o3f. c.; du poids total de 90k,55, et du prix de.. . Tête de tige et 22 alonges, assemblées par des boulons, le tout du poids de 336 kil., et
526 f. 2o c.; du prix de. . 10 pièces accessoires, telles que manivelles, clefs, curette , forets, etc. , du prix total de
Il faut y ajouter un bâtis, en bois de hêtre, que le même fabricant fournit pour.
153f.
c.;
36 f.
C.;
Ainsi le prix total d'une sonde prête à travailler, et pouvant s'enfoncer à 44 mètres, 1.318 f. 20C. est de.
Si l'on veut faire pénétrer la sonde au-delà de cette profondeur, on ajoute à la tige, des alonges de 2 mètres, dont chacune coûte avec ses bou-
lons 24 fr. 20 c., de sorte que la dépense augmente seulement de 12 fr. Io c. pour chaque
mètre de profondeur, au-delà des 44 premiers. Cette même sonde complète coûtait 1.623 fr. 42 c., avant que M. Antiq en eût entrepris la fa-
brication, et l'augmentation de dépense pour chaque mètre d'enfoncement, au-delà des 44 pre-
miers, était de 15 fr. 5o c., d'où il suit que les travaux de ce mécanicien ont facilité l'exploration des espaces souterrains. M. Fourmand , à Nantes ( Loire-Inférieure ) , expose des câbles en fer, à l'usage de la marine. Depuis l'Exposition de 1823, il a perfectionné ce
genre de fabrication, qu'il avait déjà le mérite d'avoir introduit dans une contrée maritime;
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c'est ce que prouve l'empressement avec lequel ces produits sont recherchés par les marins. Le fer que ce fabricant emploie provient de l'usine de la Basse-Indre , où l'affinage s'exécute par le moyen de la houille et du laminoir, circonstance remarquable qui est certifiée par les autorités du département de la Loire-Inférieure. MM. de Raffin jeune et compagnie, à Nevers ( Nièvre ) , fabriquent , depuis l'année 1825, des chaînes-câbles pour la marine, tant avec les fers du Berri , affinés au charbon de bois et forgés sous le marteau, qu'avec les fers obtenus par le moyen de la houille et du laminoir, dans l'usine de Fourchambault (Nièvre ). La quantité de leurs produits en ce genre s'élève annuellement à 2.400 quintaux métriques. On éprouve les câbles au moyen d'une presse hydraulique et d'une romaine perfectionnée. Dans l'épreuve d'un câble fabriqué avec du fer de 52 millimètres ( 14 lignes ) de diamètre, il a été constaté par les autorités de la ville de Nevers, que ce câble avait résisté à une force de 54o quintaux métriques, et qu'en continuant de le tendre on n'avait pas pu parvenir à le rompre. La fabrique de MM. de Raffin a obtenu, pour les années 1827 et 1828, la fourniture de 48 chaînes-câbles pour frégates, corvettes et bâtimens légers de la marine royale, au prix de 14o fr. le quintal métr., en fer dont le diamètre doit varier entre 2 et 4 centimètres, suivant les nt'. des divers câbles. Un tel câblé a 5o mètres de long, et pour lui donner une longueur quelconque, il suffit d'en réunir plusieurs par le moyen de chaînons intermédiaires ; il porte, de distance en distance, des é/né/Wons, tellement ajustés, que le fer ne peut jamais se tordre, quel-