Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1847-1852) [Image 46]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

( toire de usines à fer Lxxxn ) 1852, qu’à présenter ici pendant 1847 a Votre Majesté quelques résultats smnmaires sur la nature et la quantité des combustibles qui ont été consommés dans ces usines. Ces résultats, qui se lient avec le de nos développement exploitations houillères d’une part, d’autre part avec la plus ou moins grande cousommation des bois ex- traits de nos forêts, et là ne de vous oll’rir un cera même, qui, par peuvent manquer tain nos intérêt, En taux de 1 sont , comme vous de fonte, valant l’avez vu , fabriqué au 67,723,2 76 francs. cb arb0n de bois 3 ,39 4,3 2 7 Cette fabrication a quin- exigé l’emploi 4,972,534 quintaus métriques de combustible, valant 38,732,058 f1‘ancs, c’est- à-dire que, pour 100 de fonte, il a été consommé de 150 de combustible végé- prés tal, et que, dans le prix de la fonte, ce combustible entre pour prés des 375 de la valeur. En 1848, la quantité de foute fabriquée s’est réduite à 2,823,320 quintaux mé« triques, valant 43,82 1,41 1 francs. La quantité de charbon employée à cette l’abri- cation a été de 4,223,082 quintaux métriques, valant 31,144,301 francs, c’est-à— dire, comme en 1847, de près de 150 p. 0,40 de fonte en poids; mais, dans le prix de la l’onte, celui du combustible entre-pour plus des 3/5 : d’où l’on peut couclure que la perte résultant de la crise de février a presque entièrement pesé, pendant l’année 1848, sur le maître de forges. On s’en rendre d’ailleurs, d’une peut autre manière, en compte, considérant que le prix du charbon, en 1848, moyen a été trèsi dilÏérent du prix de 1847. Ainsi ce dernier était de 8 lr. 20 cent. peu par quintal, tandis que le prix de 1848 a été de fr. 84 cent.; ce au 7 qui s’explique, surplus, trés— aisémcnt par cette considération, les achats de bois pour la campagne de 1848 que étaient faits avant la fin de février. En la 849, production qu’à 2,5 13,294 quintaux métriques, valant 36,822,778 francs. La quantité de charbon consommée a été de 3,567,938 quintaux métriques, c’est—andire, comme dans les années précédentes, 1 de la fonte au bois ne s’est élevée 150 environ pour 100 de fonte; mais la valeur du combustible n’entre plus dans le de la fonte que pour un peu moins des trois prix cinquièmes, comme avant 1 848 et, en efl’et, le prix moyen du charbon de bois, de 7 l’r. 84 cent. qu’il était en 1848, est tombé à 6 l’r. 39 cent; la perte résultant des événements politiques pèse cette fois aussi bien sur le propriétaire de bois que sur le maître de forges; mais la situation de ce dernier n’en est pas améliorée, attendu le que prix de la fonte subit lui-même une dépréciation nouvelle de beaucoup supérieure à la diminution du prix du 00111- , bustible. En 1850, il n’a plus été fabriqué au ( à tirés des quatre tableaux portant les numéros 22, 23, 24 et 25. 847, il a été métriques les six années charbon de bois que 2,295,196 quintaux Lxxxm ) métriques de fonte; la quantité de combustible consommée descend ’a 3, 1 97,666 quin— taux métriques, ou encore à environ 150 pour 100 du poids de la font-e; la valeur de la fonte est descendue à 33,347,210 francs; le prix du combustible employé a été de 18,458,376 francs, ou un moins des trois peu cinquièmes du prix de la fonte. Ce prix, au moins pour la fonte brute, était inférieur de 60 centimes par quintal à celui de 1849; le prix moyen du charbon de bois a été de 6 fr. 10 cent, ou de centimes seulement plus bas que celui de l’année 29 précédente. En 1851 la quantité de fonte charbon de bois est montée à au fabriquée 2,471,083 quintaux métriques, valant 37,513,503 francs; le poids du _t:0mbustible consommé s’est élevé à 3,41 5,197 quintaux d’une métriques, valeurvde 20,977,952‘, de telle façon que le prix du combustible consommé est entré, comme précédem- ment, pour moins des trois cinquièmes dans la valeur de la fonte. En 1852, enfin, il a été fabriqué au charbon de bois 2,633,400 quintaux mé- de valant 1 fonte, triques 42,7 0,282 francs, et il a été consommé 3,445,52 1 quintaux de combustible, c’est-à—dire un peu moins de 150 pour 100 du poids de métriques la fonte produite. La valeur du combustible consommé s’est élevée à 2 1,790,979 in, ou à la moitié environ de la valeur de la fonte. On comprend facilement 00mment, cette année, le du charbon entre pour une moindre part dans celui de la fonte, prix en le charbon a baissé de 24 centimes, tandis le remarquant que que prix moyen de la l’onte s’est élevé de plus d’un franc. Cette sorte d’anomalie n’a rien d’ailleurs qui doive nous étonner : en effet, une hausse quand importante se manifeste sur le prix des fontes, elle ne peut réagir sur le des bois encore sur que prix pied, et, par suite, son action se faire sentir au tôt peut ne plus que l’année suivante sur le prix des char—- , bons consommés dans les usines. C’est, d’ailleurs, ciatiou surtout été la dans les départements plus l’orts producteurs que la dépré- plus considérable: ainsi, e11 1 847, dans la Haute—Marne, il a été con— sommé pour la production de la fonte 807,368 quintaux métriques de charbon de bois; le prix moyen du quintal métrique était de 10 fr. 16 cent; en 1848, on con— somme encere 701,524 quintaux métriques, le prix baisse à 9 fr. 36 cent; en 1849, la consommation n’est de 638,103 quintaux métriques, le prix tombe à plus que a 5 fr. 50 cent.; en 1850, la consonimation baisse encore, 579,492 quintaux métriques; le prix moyen se relève 59 cent.; mais toujours est-il que, de 1 847 ’a 1849 il , 00 pour et en y quelques a eu baisse dans les prix, de 100. De même, dans la 77 cent; de de plus que centimes, à 5 fr. elle n’est en Haute—Satine, en 1847, le prix moyen du quintal était de 9 fr. 1 848 il est le même, a2 centimes à en il tombe 6 fr. 60 c., 1849, près; , 1850, il n’est encore de fr. 7 que 02 cent.