Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1853-1859) [Image 23]

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—- Les départements XLIŸ “— ci-dessus fournissent ensemble plus des 5/6 de la production de la France, et les 7 Premiers, c’est-à—dire le Cher, la Haute—Marne, la Haute-Satine, la Moselle, la Meuse, le Pasnde—Calais et la Côte-d’Or, ont donné à eux seuls, en 1858, plus des 2,3 de notre totale. Après départements, Production dont la Saône—et—Loire, compte production n’est pas descendue, en 1858, au-dessous de 500,000 il en vient quintaux; puis 5 autres, la Dordogne, le Doubs, l’Isère, la Meurtlie et l’Yonne, qui ont fourni aux usines de 250,000 à 500,000 quintaux; à leur suite on trouve 11 départements ces produit la quels production chacun ayant lieu à l{sieur du mi» uerai de fer sur les lieux de pro- duction et sur les lieux de consom- malien. aucune on en plus de un, 100,000 et moins de 250,000 n’a pas atteint 100,000 extraction de minerai de fer. quintanx, Il résulte des chiffres que nous avons relatés du minerai de fer, en France, a bien peu varié et quintaux; 311 enfin qui précédemment depuis quelques le que les- pour n’ont donné 21 prix moyen années. Il convient de remarquer que les valeurs indiquées sur les tableaux n° 7 se rapp0rtent aux mi— nerais ‘a l’état brut, tels qu’on les rencontre dans les mines et minières, avant qu’ils aient subi aucune préparatiou mécanique. Quoi qu’il en soit, si le prix moyen pour l’ensemble du territoire paraît à peu près constant, il n’en est de même quand plus on les les uns aux autres. Ainsi l’on en s’arrêtant aux compare départements peut, cas extrêmes et en fixant, son attention sur l’année par exemple, 1858, noter le Haut-Bbin, où le minerai se vendait 2 francs le quintal, et l’Aude, où il valait 1 fr. 70 cent, tandis dans la Meuse, la Haute—Marne et la Vienne, il n’était que, à estimé pas plus de ofr.131, ofr.124 et o fr. 119. Les départements ou l’on constate les les faibles sont naturellement prix ceux où il existe le plus de minerais plus surface en amas ou en répandus presque parler, de simples minières, comme dans les à la couches, constituant, à proprement Ardennes, le Ch’er, la Côte-d’Or, le Jura, la Haute—Marne, la Meuse et la Moselle. Les prix élevés, au contraire, se font dans les départements où les remarquer gîtes ferrifères se présentent en filons ou en couches enfouis à une certaine profondeur, et ne peuvent s’exploiter que par un système de travaux souterrains réguliers et per— manents, tels que les fers lithoides associés à la houille, dans quelques-uns de nos bassins carbonifères, et les minerais en roche, qui constituent de précieux filons, dans l’Ariége et les Les minerais de Pyrénées—Orientales. fer ne peuvent être employés à l’état où ils sont retirés du sein de la terre; la doivent être soumis, à leur sortie des travaux ou à plupart distance des gîtes, si le manque d’eau ne permet pas d’opérer sur place, à quelque une pré- paration mécanique qui augmente notablement leur richesse et leur valeur. C’est ainsi, par exemple, qu’en se bornant aux départements dans la lesquels préparation lieu le des mines, on peut citer: le Cher, où les 7,1 72,400 quintaux de minerais extraits en 1 858, métriques valaient à l’état brut o fr. 2 77 le qui quintal ont donné, leur après préparation, 3,1 27400 quintaux seulement, valant 0 fr. 6d c le quintal; a sur carreau Les Landes, où les 217,950 quintaux métriques extraits se sont transformés 1d3,840 quintaux valant, sur place, 1 fr. 50 cent. au lieu de o fr. Le Pas-de—Calais où, 2,282,760 à 1,529,700 de 0 fr. 37 cent. à o après préparation, le poids quintaux, en même temps fr. 65 cent. en 91 cent; des minerais s’est réduit de le montait que prix moyen En résumé, il a eu y préparation mécanique sur place, en 1858, dans 2 i dépar— tements, de telle sorte que les 39,33 1,906 quintaux de minerais extraits, qui valaient à ’état brut 14,1 99,499 francs, se sont tout d’abord réduits à 3 d’une valeur de 15,000,303 francs, tient compte des préparations ou de o fr. 47 cent. faites à 1,866,681; quintaux, si l’on mais, par quintal; une distance ou moins mécaniques plus des grande exploitations, et des grillages auxquels il convient de soumettre certains minerais de composition spéciale, on reconnaît bientôt qu’en définitive la quantité de minerai prêt à passer aux fourneaux, produite en France pendant le cours de l’exercice 1858, ne peut guère être évaluée approximativement à plus de 2 2,700,000 qumtaux. Je crois pas inutile de faire remarquer que le prix du minerai, après pré— paration, diffère encore très-notablement de celui du minerai rendu au pied des hauts fourneaux, en raison des frais de considérables le mi- ne nerai des lieux de production transport qui grèvent lieux de consommation. Ces frais varient naturelle— ment avec la distance parcourue, et l’on peut se rendre compte du degré d’impor- tance doivent atteindre dans certains cas qu’ils particuliers, en portant les yeux sur les tableaux n° 7, dont une des colonnes en de indique, regard chaque département fixer les idées, on considère producteur, les pays de consommation. Si, aux spécia— des qu’une partie pour lement l’année 1858, on voit que 27 départements n’utilisent minerais qu’ils produisent. L’exportation active à laquelle ils donnent lieu s’explique, en général, par l’abondance et le bas prix de leurs minerais; ainsi nous citerons l’Aube, qui approvisionne non—seulement ses propres usines, mais encore une partie de celles de la Haute—Marne et de la Côte—d’Or; le Cher en outre de sa con- qui, sommation, envoie des minerais dans l’Allier, l’Indre et la Nièvre; la Haute—Marne, en dans les trois de la qui expédie Côte-d’Or, de la Meuse et des Vosges; départements la Haute—Saône, qui alimente des hauts fourneaux dans la Côte-d’Or et le Doubs, etc. Il est cependant minerais d’un élevé sont à quelques prix qui expédiés de grandes distances; mais cela tient à leur qualité exceptionnelle et à la pénurie de combustible qui se fait sentir dans les localités qui les produisent. Tels sont les minerais de