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— LXVIII — —1.xrx— l’état de la consistance, la manière dont il a été dressé à permettant chacun d’y trouver sans difficulté les documents dont il avoir besoin. Je demanderai seu- peut lement à Votre Majesté la Permission de comparer les renseignementanu’il renferme avec ceux ont été publiés qui précédemment pour l’année 1 846, afin de faire ressortir en quelques lignes les modifications apportées depuis dix ans dans la consistance des usines. sur En qui la fonte, d’abord voyons qu’il y avait, en 1856, 591 hauts fourneaux en activité, dont 385 au charbon de bois, 120 à la houille et 86 au mélange des deux combustibles. Ces chiffres pris en eux—mêmes démontrent, ce sans aucun aux concerne nous doute, qu’une part très-importante méthodes fondées l’emploi a été du combustible conservée, dans la fabrication, végétal, quoiqu’il convienne de remarquer que les hauts fourneaux au charbon de bois ont une capacité bien infé- rieure à celle des hauts fourneaux au coke, et qu’un grand nombre des premiers, situés des sur d’eau ils auxquels empruntent la force motrice dont ils ont besoin, sont exposés pendant l’été à des chômages plus ou moins longs. Mais si l’on met ces même chiffres en regard de ceux qui sont relatifs à l’exercice on re- sur connaît dix ans cours peine que presque tous les développements dans les usines à fer appartiennent aux sans approvisionnement En 1846, de houille. 1846, qui sont produits depuis régions qui disposent d’un large se effet, le nombre des hauts fourneaux au charbon de bois était à le même qu’en 1856, c’est—à-dire de 364, tandis peu prés celui des hauts four- que neaux à la houille ne dépassait pas 55, et celui des hauts fourneaux au mélange des deux combustibles, 51. Ainsi, dans un laps de dix ans et alors que le no'mbre' des hauts fourneaux au bois est demeuré presque stationnaire, celui des hauts fourneaux au combustible minéral a plus que doublé, et celui des hauts fourneaux au mélange en des deux combustibles s’est accru de 35. Les données recueillies en ce qui touche la consistance des usines affectées spé— cialement à la fabrication du fer sont encore plus remarquables. En effet, de 1846 à 1856, le nombre des forges catalanes en activité est descendu de 98 à 93 et celui des foyers d’alfmerie de 695 à 656, c’est—à-dire le nombre des feux où l’on fait que exclusivement usage du charbon de bois a plutôt diminué qu’augmenté; et, pendant ce même le nombre des fours à puddler, c’est-àælire des temps, foyers où l’on con- somme exclusivement de la houille, s’est élevé de 456 à 93 1. Pour les aciers, le nombre des d’alfinerie et celui des fours de cémentation foyers ont bien il a eu d’accroissement notable varié; peu dans le nombre des fours n’y que de fusion, qui est monté de 184 à 224. Je ne pousserai pas plus loin cette comparaison; ce premier aperçu suilit pour faire pressentir les tendances se manifestent dans l’industrie du fer. Ces ten— qui , dances préciseront mieux encore, lorsque nous tableaux de la production de la fonte et du fer. En se 1853, il a étudierons dans leurs détails les charbon de tant en fonte brute bois, fabriqué pour en seconde fusion fonte de qu’en moulage de été au affinage moulage première fusion, 2,924,279 quintaux métriques valant 54,581,714 francs, et 3,685,060 quintaux de fonte au coke valant 5o, 1 85,1 métriques 54 francs; ensemble, 6,609,339 quintaux, ou pour d’une valeur de En 104,766,868 francs. 1854, la fabrication valant métriques, métriques, au 66,547,039 charbon de bois francs valant 62,226,206 francs; 128,773,245 francs. En , au montée à 3,438,736 quintaux et celle au coke à 4,271,958 quintaux total, 7,7 10,694 quintaux, d’une valeur de est 855, la quantité fabriquée au charbon de bois s’est élevée à 3,608,180 quin— taux métriques valant 72,048,844 francs, et celle au coke à 4,884,782 quintaux valant métriques, 77,424,2 72 francs; soit, en tout, 8,492,962 quintaux, d’une valeur de 149,473,166 francs. En 1856, le poids de la fonte produite au charbon de bois s’est encore accru : il 1 , _ 3,749,834 quintaux métriques, valant 76,2 82,2 4o francs, et celui de la fonte au coke à 5,481,641 quintaux métriques, valant 83,479,870 francs; au total, 9,231,475 quintaux, d’une valeur de 159,762,1 10 francs. est monté à En 1857, la fabrication maintenue au chiffre de à la fabrication au charbon de bois est demeurée stationnaire: elle s’est 3,732,795 quintaux métriques, valant 7 1,052,559 francs; de nouveau et elle est devenue de au coke, elle a quant progressé 6,1 90,530 quintaux métriques, valant 87,5 1 7,682 francs; ensemble, 9,923,32 5 quin- taux, d’une valeur de En 1858, 1 58,570,241 francs. l’influence de la crise qui les places commerciales pesé de l’Europe, la production de la fonte au bois a quelque peu diminué, et elle n’était de plus que 3,263,141 quintaux métriques valant 55,098,040 francs; de même, le de la fonte au coke est descendu à poids 5,452,419 quintaux métriques, valant 69,651,716 francs; soit, en tout, 8,715,560 quintaux métriques, d’une valeur de francs. 124,749-,756 En 1859 enfin, les résultats quant aux poids diffèrent bien de ceux de l’an- peu née précédente, et si la quantité fabriquée au charbon de bois est remontée à 3,360,180 quintaux métriques, valant 53,442,988 francs, celle au coke a quelque diminué : elle n’est de 5,201,343 quintaux métriques valant peu plus que 63,2 15,096 francs; au total, 8,561,523 quintaux métriques, d’une valeur de sous a sur toutes , , , 1 1 6,658,084 francs. Production dela :‘ontc en de 1853 France. :11859.