Statistique de l'industrie minérale et des appareils à vapeur (1853-1859) [Image 38]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

— valait 17 fr. 50 cent; la Meuse 15 cent. et la LXXIV '"r — DordOgne, 17 francs; et la HautenMarne, 16 f1". 1854, le prix moyen est monté, dans l'Isère, à 27 francs, et dans le Doubs à 25 francs, tandis que le prix le plus bas n'a été à 13 inférieur et encore francs, pas Dans le 1856, pour descendre En ce minimum ne s’est—il rencontré que dans un seul département. 1855, le prix moyen général monte à 18 fr. 74 cent. Les départements de l’lsère, du Doubs et du Haut—Bhin figurent encore parmi ceux où les prix atteignent les chiii'res les plus élevés; toutefois, ils ne francs dans l’Isère, et 27 dépassent pas En 23 francs dans le Doubs 14 francs dans le Nord et et le Haut-Bhin. Quant aux la Seine—Inférieure. prix les bas, ils plus sont de 1856, il y a exhaussement de la moyenne générale, mais l’écart entre les prix extrêmes a diminué, et, tandis que le de vente descendait à 26 francs dans prix l’Isére, il se maintenait à 14 francs dans le Nord. En En 857, 1 les un mouvement de baisse a commencé à dans les produire se départe— forts producteurs, tels que les Ardennes, le Cher, la Côte-d’Or, la Haute-Marne, la Moselle, la Nièvre, la Haute—Satine, etc. Quant aux prix maxima et minima, ils ont été de 26 lr. 22 cent. dans l'Isére, et de 13 francs dans la Manche. ments En plus 858 la baisse pris de plus fortes elle d'ailleurs atteint presque tous les On d'une citer les fontes de l'Isère qui sdnt des— départements. peut, part, cendues à 25 francs, celles du Haut-Bhin à 19 fr. 54 cent, celles du Doubs à 17 fr. 50 cent., etc. etc.:, tandis qu'à l'autre extrémité de l’échelle des prix on trouve la où la fonte ne se vendait 12 fr. Mayenne, que 75 cent, la Manche, 1 2 fr. 55 cent, la Gironde, 1 2 fr. 50 cent, et la Meurtbe 1 2 francs. 1 , a prop0rtions: a ' Enfin, en de 14 fr. 1859, les prix 73 cent, et s’ils dans ont encore diminué: ils atteignent 23 francs autre département ils ne dépassent ne sont dans l’Isère, plus on en moyenne que peut remarquer que francs, et que, dans les 7 dépar- tements de la Corse, de la Loue-Inférieure, de la Manche, de la Haute—Marne, de la Mayenne, de la Meurthe et de la Sarthe, ils sont inférieurs à 13 francs. Comparaisonen» les prix des fontes au culte dans les différents dé- ducteurs. pro- 2o Les variations constatées dans la valeur des fontes ire partements aucun au coke sont moins sensibles. Les prix moyens les plus élevés se sont présentés, pendant la période qui nous occupe: dans l’Aube, où ils ont été respectivement de 1 9 francs et de 23 francs en 1853 et 1854; néral; depuis Dans le et en 1855 lors, ce Bas-Bhin, département n'a plus produit où ils sont montés de 18 francs pour s’abaisser successivement à 18 francs 1858, et enfin à 17 fr. 5o cent. en 1859; , en de fonte en 1853, 1856 et au à combustible Ini— 2o francs 1857,51 1 1854 en 7 ir. 8o cent. I Jura, où les prix Les prix les plus en 1853, pour gagner 10 francs 15 francs en 1858 et — atteint 17 fr. 3o définitive à 12 francs ont bas ont été constatés en 'Lxxv francs : dans 1853, cent. en en et fr. 19 20 cent. en 1859. l’Aveyron, où ils sont partis de 8 lianes 1855, 1856 et 1857, et redescendre ensuite à 1859; la Moselle, où ils ont varié entre 11 francs en 1853, 12 en 1856, et 9 fr. 3o cent. en 1859; Saône—et—Loire, où ils sont descendus de 12 francs, e11 1853, à 9 fr. 25 cent. en 1859. Enfin, en nous bornant à la dernière des années qui nous occupent, il est facile de en reconnaître que, sur la livraient à 4 1859, 12 francs; 10, de 12 à les 25 départements qui produisaient de la fonte au coke en moins de 10 francs le quintal; 7 la vendaient de 10 francs à 14 francs, et 3 seulement, plus de 14 francs. plus grande partie de la fonte brute est destinée à l’affinage; cependant une notable est fondue de nouveau pour être moulée ensuite en objets dont la quantité valeur est, en général, bien supérieure à celle des produits qu'on obtient directement par le moulage en première fusion. La Ainsi, 853 il été fabriqué 34,600 quintaux métriques de foute moulée de seconde fusion, valant 38,02 8,653 francs, ou 33 fr. 5 1 cent. En par quintal. 1854, la quantité produite s'est élevée à 1 ,2 4 1 ,3 1 7 quintaux, valant 43,054,386 francs, en 1 , a 1,1 34 fr. 68 cent. par quintal. En 1 85 5 le cbiIÏre des produits atteint 1 ,552 ,47 0 quin— taux, d’une valeur de 55,9 10,1 1 8 francs, soit 36 fr. 01 cent. par quintal. En 1 856, la fabrication s'est maintenue à 1 ,535,953 quintaux, valant 54,307,850 francs, ou 3 5 fr. ou , 36 cent. par taux, valant quintal. 1857, la quantité fabriquée a été encore (le 1 ,538,334 quin- 51,527,266 francs, ou 33 fr. 49 cent. par quintal. En 1858, il n’a plus été fabriqué que 1,322,038 quintaux, d’une valeur de 42,465,1 71 francs, ou de 32 fr. 1 2 cent. En 1859, enfin, le poids de la fonte de seconde fusion est re— par quintal. monté à 1 ,4 2 2 ,92 7 quintaux; mais la valeur totale n'a point dépassé 43 ,487,o53 francs, le En prix quintal Les départements qui ont fabriqué la plus grande de fonte moulée sont, quantité fixer à en nous arrêtant de les l’année 859 le Nord, qui en idées, préférence, pour a la et la 144,100 Loire—Inférieure, Seine, 100,000; 104,600, quintaux; produit ces trois départements on peut encore citer la Nièvre, le Pas—de—Calais, le Haut— après Bhin et la Seine-Inférieure, pour lesquels la production a dépassé 50,000 quintaux. Je ne crois pas utile d’entrer dans le détail des chiffres relatifs aux autres dépar- tements. Le tableau n° 16 renferme à cet égard tous les renseignements désirables; il me suffira seulement de dire que, de 1853 à 1 859, il n’y a eu que 18 départements de Fabrication. dans ce n'ont eu leur genre qui point part et du 30 iÎr. 56 cent. 1 : Production de la l'ontc moulée de seconde fusion, de 1353 à issg.