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| (82) |Diagrammes des importations et des exportations des fontes, fers et acier, depuis 1876. - Dans les trois diagrammes qui suivent sont passés en revue les résultats du commerce extérieur de fontes, des fers et des aciers depuis 1876. |Ces diagrammes montrent que les importations de fontes, des fers, des aciers ont été en croissant jusqu'en 1882 ou 1883, qu'elles ont ensuite beaucoup diminué, que cependant depuis 1891 elles accusent une légère augmentation pour les fers, par rapport aux six années précédentes. |Depuis cette même année 1891, le exportations, qui s'étaient considérablement développées, ont subi une réduction notable, particulièrement en ce qui touche les fers et les aciers ouvrés. La situation s'est améliorée en 1895 en ce qui concerne les fontes. | | [tableau] | |IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS DES FONTES, FERS ET ACIERS. |(Echelle de : millimètre pour 10,000 tonnes) |(Les nombres inscrits, représentent des milliers de tonnes) | | | (83) |Consommation des fontes, fers et aciers. - La production des fontes d' affinage a été de 1,531,000 tonnes. Il convient, pour obtenir le montant de la consommation (en négligeant les variations du stock), d'en retrancher l'excédent des exportations sur les importations. D'après le Tableau résumé du commerce extérieur, cet excédent a été de 86,000 tonnes, mais ce chiffre s'applique à la fois aux fontes d'affinage et de moulage, suivant la manière dont sont dressés les tableaux douanes. On a résolu la difficultés qui se présentait, par voie d'estimation, en faisant un simple calcul de proportion. Si l'on se reporte à la colonne dudit tableau qui concerne les admissions en franchise temporaire, on trouve que les premières entrent dans le total pour les 39 centimes. On a appliqué cette proportion aux 86, 000 tonnes qui forment l'excédent des l'excédent des importations sur les exportations, et l'on est arrivé ainsi à 34,000 tonnes de fonte d'affinage et 52,000 de fonte de moulage pour deuxième fusion. En retranchant ces 34,000 tonnes du montant de la production indigène, on obtient pour la consommation totale de la fonte d'affinage un chiffre approximatif de 1,497,000 tonnes. |On peut évaluer également la consommation annuelle de la fonte moulée. A cet effet, il faut supposer que les 405,000 tonnes de fonte brute destinée au moulage, produites en France et diminuées de 52,000 tonnes (montant de l'excédent des exportations de fonte de même nature), ont été ont été transformées effectivement en objet moulés ; la statistique ne donne pas directement le renseignement nécessaire, mais on sait que le déchet de la deuxième fusion est en moyenne de 5 p. 100. D'après cela, les objets moulés tirés de la production indigène de fonte destinée au moulage en deuxième fusion représentaient 335,000 tonnes, lesquelles, ajoutées aux 68,000 tonnes de fonte moulée en première fusion au sortir de nos hauts fourneaux, auraient fourni un ensemble de produits de 403,000 tonnes. |Le tableau de la page 79 indique que pour la fonte moulée il y a un excédent d'exportation de 27,000 tonnes, qui doivent être retranchées des 403,000 indiquées ci-dessus, en sorte que notre consommation de fontes moulées, soit en première, soit en deuxième fusion, peut être évaluée à 376,000 tonnes. |La fonte moulée dont il est question ci-dessus ne comprend pas les fontes obtenues par la fusion de vieilles matières. On a vu, page 72, que la production de la fonte moulée en deuxième fusion avait atteint, d'après les renseignements recueillis par les ingénieurs dans les fonderies, le chiffre de 518,000 tonnes ; en y ajoutant les 68,000 obtenues en première fusion, on obtient un total de 518,000 tonnes ; en y ajoutant les 68,000 obtenues en première fusion, on obtient un total de 586,000 tonnes de fontes moulées. Si l'on retranche de ce total l'excédent de l'exportation sur l'importation, soit 76,000 tonnes, on trouve pour la consommation le chiffre de 510,000 tonnes. Ce dernier est plus élevé que celui de 376,000, indiqué plus haut, ce qi conduit à conclure que 134,000 tonnes de fontes moulées ont été tirées de vieilles matières | |ECOLES DES MINES de Paris |Bibliothèque