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26 Quantité de
PREPAR. DES MINERAIS DÏTAIN ET DE CUIVRE
La quantité de culm ajoutée pour les 5o quin-
ciilmaioutée. taux n'est que de 3 à 3 quintaux ; ce qui ne fait qu'un dixième à un huitième de la charge.
On donne, à Carvedras, un fort coup de feu au Pordration. commencement de l'opération comme à SaintConduite de
Austle , et l'on entretient une chaleur très vive pendant toute la durée du fondage. Il existe une autre usine à étain près de Truro, étain dans k dont l'entrée nous a été interdite. lin des propriévoisinage de taires , que nous avons rencontré plus tard à PenTruro. zance , nous a dit qu'elle était semblable à celle de
Autre usine à
Carved ras.
Usines des environs de Penzance.
Fourneaux
Il existe aux environs de Penzance deux usines à étain : l'une à M. Botha°, située à Chyandover, à un quart de lieue de Penzance, l'autre à, environ deux lieues de cette ville. Les fourneaux de l'usine de Chyandover sont
de Pusine de construits d'après l'ancienne méthode, et n'ontpas Chyandover.
Charge, richesse des minérais
quantité de culm ajoutée. Consommation eu combustible. Fourneau
d'une autre
même de trou de tirage au dessus de la grille. Leurs dimensions paraissent être les mêmes que celles des fourneaux de Saint.Austle La charge est de i5 quintaux, la richesse des minerais de 62 à 65 pour Io° ; on y mélange un. cinquième de culm.
La consommation en combustible est de sept weys pour cent blocks ou 1120 kilogr. pour une tonne de 1,000 kilogr. Cette donnée concorde parfaitement avec celle qui nous a été communiquée à Saint-Austle. Dans l'autre usine , les fours sont construits comme à Carvedras. On y fond de 25 à 3o quin-
EN CORNOUAILLES.
2"I
taux (le schlich de Même richesse qu'à Chyan- usine à étain des environs dover. On nous a assuré que les nouveaux fourneaux EdecoPrie=dee.
produisaient une économie en combustible de ,.combustible deux septièmes, en sorte que l'on ne brûlerait produite par que cinq weys, au lieu de sept, ce qui fait 800 les fourneaux de construekilogr. pour une tonne de i,000 kilogr. Nous n'avons pas suivi d'opération à Penzance ; tionnouvellc. Conduite de mais l'on nous a dit que, comme à Saint-Austle et :opération. à Truro, l'on donnait un fort coup de feu en commençan t l'opération. 1
-
CONCLUSION.
On voit, d'après ce qui précède suries diverses fonderies d'étain du Cornouailles 10. Que les fourneaux actuels diffèrent beaucoup de ceux qu'ont décrits MM. Dufrénoy et de Beaumont; nous garantissons la parfaite exactitude de nos plans, que nous avons levés nousmême. 2'. Que, contradictoirement à ce qui a été dit dans presque tous les ouvrages de chimie et de métallurgie, il n'est pas exact qu'au commencement de l'opération du fondage des minerais on élève la chaleur graduellement ; on donne au contraire un fort coup de feu. Nous avons vérifié ce fait en diverses occasions, et il nous a été confirmé
par le témoignage d'un grand nombre d'ou-
vriers. 3.. Que la consommation en combustible est au
jourdlui moindre, même dans les fourneaux de St.-Austle, que celle indiquée par MM. Dufrénoy e t
de Beaumont; ce qui constaterait encore mieux la supériorité établie par ces ingénieurs du pro-