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,FAERICATION DE LA FONTE ET 'DU FER
EN ANGLETERRE.
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et tous les ouvriers ne réussissent pas également bien. Nous n'entrerons cependant pas dans tons
battitures les plus pures 011 contenant le moins
seulement les principales circonstances. On recouvre .ordinairement les soles'l d'une substance plus fusible. Les différentes matières dont on a essayé de se servir pour cela en Angleterre et en France sont: Le sable; Les battitures ou scories qui tombent des laminoirs;
qui tombent des cylindres finisseurs ou étireurs on les répartit uniformément sur la sole , et on chauffe le fourneau pendant cinq à six heures.,
les détails de ce travail, nous en rappellerons
Ln mélange de battitures et de scories de .
puddlage La chaux. Il paraît aussi qu'en Angleterre, lorsque le sable est cher, on se sert de vieilles briques pilées
il faut alors changer un peu l'inclinaison. On a aussi montré à l'un de nous:, à Imphy, des soles en fonte d'un demi-pied (l'épaisseur, sur lesquelles on lui a dit qu'on puddlait sans les recouvrir d'aucune substance. Le sable paraît encore préféré en Angleterre pour certaines qualités de fer; on emploie cependant bien plus communément les battitures. L'emploi du mélange des scories et de battitures était assez commun en France il y a deux ou trois
ans. Quant ià la chaux, elle a été essayée chez MM. Hannonet et Gendarme, et les expériences ont été décrites dans les Annales. (V. 1828, 6e. i iv.,
p. 498.) L'emploi des soles en fonte sans les recouvrir est assez généralement blâmé. Nous ne l'avons vu adopté nulle part en Angleterre.
Lorsque l'on veut commencer le travail, on éteint d'abôrd sur la sole la couche de sable ou de battitures pilées, sur une épaisseur de 2 pouces
et demi à 3 pouces. On doit choisir les
de matières nuisibles à la qualité du fer et les plus riches. On emploie ordinairement -celles
avant d'introduire le fine-metal, de manière à produire une demi-fusion des battitureset à obtenir un fond bien uni, sans fissures, par lesquelles on pourrait perdre du métal. Lorsque le fourneau de puddlage est en feu
l'ouvrier doit réparer la sole à la fin de chaque opération : cela .consiste à l'unir de nouveau et à
introduire de nouvelles scories pour boucher quelques cavités qui se sont faites pendant le brassage ou puddlage de la matière; il faut, en outre,/ détacher quelques morceaux de métal
qui restent dans la sole. Une sole ne dure qu'une semaine ; à la fin de ce temps, elle doit être complètement renouvelée. Nous ajouterons ici que l'on calcule, en Staffordshire , que le pont d'un fourneau à puddler,
la voûte et une partie du mur de derrière ont besoin de réparations après trois semaines de travail, et toutes les parties du fourneau au bout de trois mois.
Dans une usine de ce comté, le maçon entrepreneur reçoit i5 pences ( 1,50 ) par tonne de fer puddlé; pour construire et entretenir le fourneau; sur ces 15 pences, il en emploie i i pour achat de matériaux.
Pendant la préparation de la sole, on a rangé en petits tas, près du fourneau, la quantité de fine - metal en morceaux que l'on traite dans une opération. Les morceaux pèsent i , 2 ou 3 kilogrammes; on les dispose ordinairement en