Annales des Mines (1829, série 2, volume 6) [Image 34]

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EN ANGLETERRE.

FABRTCA.TrOPT DE LA FONTE ET D'Er FER 66 l'entretien des fourneaux de chaufferie, 6 p. (o,6o) par tonne de fer en barres. Fenderies.

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Les fenderies et les tôleries donnent de rognures; on chauffé celles-ci dansbeaucoup Fabrication de rofourneau à réverbère particulier, sur la soleun petit du fer goures duquel on les charge à la pelle sans prendre aucune pré- (scral's-"). caution. Ces rognures se fondent enmasses, sont forgées et laminées; elles donnent du qui fer de très bonne qualité.

Dans une usine , située près de Dudley, pour faire des baguettes tà clous , on tire de suite les loupes en barres de 5 ou 6 pieds de longueur et de 4 pouces de largeur, comme nous l'avons déjà dit. On les coupe, après cela, en morceaux ayant pied ou 15 pouces de longueur; avec quatre de ceux-ci on forme des paquets ; on les chauffe et on les étire en une barre de 6 pieds de longueur et de 4 pouces de largeur. Cette dernière est aussi divisée en quatre morceaux, et est encore assez chaude pour être immédiatement passée sous d'autres cylindres, qui lui donnent la longueur et l'épaisseur des baguettes à faire des clous : la longueur est d'environ 5 pieds. De là, la barre passe une fois sous des cylindrés unis, et enfin sous la fenderie. Tous ces cylindres sont disposés en face les uns des autres, et le travail se fait avec une rapidité extrême. A Stourbridge, le fer destiné à être fendu reçoit toujours deux chaudes. Après la seconde, la trousse est laminée , coupée avec la cisaille; enfin, de suite, passée sous la fenderie, comme nous venons de dire que cela se pratique à Dudley. Mais on prend un soin particulier dans l'étirage : lorsque la barre a déjà passé sous deux cannelures et est longue de ou 5 pieds, on la passe sous une grande cannelure mince, de manière qu'elle pose sur sa plus petite épaisseur, et que sa dimension en largeur soit dans une position verticale. Cette cannelure est faite de deux cannelures rentrantes, une dans chacun des deux cylindres. -La barre passe ensuite sous

une,elernière cannelure.,, puis sous les cylindres

unis-- et enfin sous la fenderie.

Dans le pays de Galles, on réchauffe même que dans le Staffordshire. Les le fer de

trousses dans certaines usines , sont passées sous des espèces d'ébaucheurs, ayant d'abord deux grandes cannelures rectangulaires à angles ensuite des cannelures ovales à la arrondis, et naire. De là, les barres Passent manière ordiimmédiatement sous des etireurs. fait en près Bradford, un fer Fabrication tOnestimé en Yorkshire; rès Angleterre, et dont le prix le commerce , est presque le double du , dans d" fi'r Près de prix du fer gallois. Voici la suite des opérations qu'il subit : les loupes sortant du fourneau de puddlage sont cinglées à la manière ordinaire , et tirées de suite en barres d'environ r pouce d'épaisseur et 4 on 5 pieds de longueur. Cette barre est mise en morceaux, au moyen d'une espèce de mouton. La cassure de ce métal présente de grandes paillettes et a un peu la couleur de la fonte. On forme les trousses avec les morceaux qui en proviennent ..1,111,*(!rd,

et des rognures de barres ; on leur donne une chaude, et on les cingle de nouveau à.la manière des loupes: on obtient ainsi des parallélipipèdes de à 5 pieds de longueur et 5 ponces d'épaisseur; ces parai lélipipedes 'sont chauffés de flouveau et étirés en barres. La perte, dans cette dernière Opération ou 6 po

, est d'un quintal 7:-. par tonne noo. Les barres sont encore portées 5.

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