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L'ANTHRACITE..
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PUDDLAGE
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grille moins large pouvait donner les mêmes ré-
meilleurs résultats : alors on disposa le foyer pour y appliquer un courant d'air forcé. On ménagea sur la partie postérieure da four, et à six pouces au dessus de la grille, trois tuyères, espacées d'un pied,. dirigées dans le sens de la longueur du four et inclinées de ro degrés trois autres tuyères furent placées au dessus des premières; mais, à 22 pouces de la grille, on leur donna 45 degrés crinclinaison pour faire frapper le vent à la surface des charbons dans le premier tiers du foyer. Cette dernière disposition pouvait ne pas convenir pour la fin de l'opération,du puddlage, puisqu'une certaine quantité d'aik;pouvait échapper à la combustion et favoriser foxidation du fer ; cependant elle devait
sultats et devait en outre présenter un autre
(l'application du vent. On souffla d'abord, par les trois tuyères d'en bas, avec des buses de om,o23 ( io lignes) d'oeil et une pression de mercure égale à 0ni,o55
un foyer fermé.
contribuer à faire connaître le meilleur mode
Le four devint rouge après une heure et un quart ; il ne fut pas possible de porter la température plus haut , elle baissa même chaque fois que l'on chargea de nouveaux charbons, et cela à cause de la lenteur avec laquelle ils s'allument. La houille ne présente pas cet inconvénient, elle brûle et chauffe instantanément. La chaleur du foyer fut cependant très intense, niais seulement dans le voisinage des points d'application du vent. Sur la moitié de la grille, près du pont , les charbons n'éprouvaient pas l'action de l'air, qui ne pouvait traverser leur masse, en grande partie réduite en poussière par la décré-
pitation. IL était évident, d'après cela, qu'une
avantage, celui de porter les tuyères vers le ratw, pan t, que la flamme n'atteignait que difficilement. C'est à la grande déperdition du calorique par
la grille que l'on a attribué en partie. la diffi-
culté que l'on a éprouvée pour élever la température. Outre la flamme, qui était chassée avec. force à travers les barreaux, ceux-ci brillaient' rapidement. Un dernier inconvénient était attaché à l'emploi d'une grille comme, après quelques instans,,les plus gros morceaux danthraCite_
étaient réduits en petits fragmens et en poussière , on en perdait une grande quantité lorsqu'on piquait le foyer. Pour remédier à. cesinconveniens , il fallut se résoudre à opérer avec En soufflant par les tuyères d'en haut, on par, vint à porter le four presqu'au blanc ; mais l'agi7 tation fut si grande dans lé foyer, qu'en fort péri de temps les paillettes de charbon et les cendres,
entraînées par le vent, formèrent des çouelies épaisses sur la sole. Cet inconvénient, bien moins
marqué en employant les tuyères inférieures, l'était encore tellement, que l'on eut, dès cet
tant et avec raison , lieu de le: craindre pour
l'opération du puddlage ; n'ayant jamats pu être. évité entièrement, c'est en effet lui qui s'est op4., posé puissamment au succès des opérations en, salissant le fer. D'après le dernier essai, il était évident que l'on chauffait le plus fortement avec le soufflage par en haut, on remarquae que plus la couche de charbon au dessus dès tuyères était épaisse, plus,