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TRAITEMENT DIRECT
cellence des mélanges, le travail dans le creuset peut tout compromettre ? Au contraire , par le procédé que nous proposons, presque rien n'est laissé à l'arbitraire : à moins d'une négligence ou
d'une malveillance extrême, l'ouvrier ne peut altérer les produits; cependant son intelligence n'est pas oisive ; il lui reste suffisamment de quoi l'exercer, mais pas assez pour le fatiguer, l'inquiéter, lui faire perdre la teste.
Si, comme tout le fait présumer, on obtenait 3o kilog. de fer en trois quarts d'heure, un seul appareil en rendrait, par jour de vingt-quatre heures, 960; et pendant une année de trois cents jours, 2,880 quintaux mét. Ainsi, avec vingt appareils de ce genre, on obtiendrait annuellement 57,600 quintaux métriques de fer. Il en resterai t 2 à 3 de rechange pour les réparations, si l'on n'en voulait fabriquer par an que 5000 quintaux métriques. Il y a beaucoup à dire sur les artifices anglais: une autre disposition réduirait considérablement les dépenses et améliorerait les produits, parce que les maladresses seraient évitées, qu'on ne perdrait plus de temps en fausses manoeuvres, et que le fer pourrait être comprimé ou étiré quand il est encore chaud. Si les cylindres ébaucheurs, au lieu d'avoir un mouvement continu, en avaient.un de va-et-vient, la loupe passerait des deux côtés de ces cylindre
sans perte de temps, et le refroidissement serait moindre. Toute la manoeuvre consisterait à serrer les vis; et, avec un appareil assez simple, on pourrait comprimer aussi la loupe par les deux bouts, et l'obliger à se présenter elle-même entre
les cylindres. Il serait important de fabriquer
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ainsi la tôle , sa grande minceur devant faire évi. ter toute cause de refroidissement ; il en serait de même de toutes les pièces courtes qu'il ne faut qu'amincir.
Mais pour avoir du fer en barres, il faut des cylindres étireurs disposés de manière à ce que rnasset sortant d'une paire passe de suite et successivement entre toutes les paires destinées à lui donner les dimensions voulues. Ti y aurait moins de chaleur perdue ; la matière étant plus molle, les vides des cannelures pourraient diminuer plus rapidement ; il ne serait pas nécessaire de faire passer chaque barre entre un si grand nombre de cylindres, et le fer, beaucoup trop nerveux maintenant, perdrait moins de sa. ténacité. Le vide des cannelures pourrait décroître dans,
le rapport de 3 à 2, qui diffère peu de celui ac; et il est facile de calculer tuel , qui est de t5 à qu'en passant entre huit paires de cylindres au lieu de douze, comme on le pratique aujourd'hui, et supposant les paires à un mètre de distance et la vitesse de la roue motrice à sa circonférence de i mètre 3, il est facile de calculer, disfaudrait à peine dix secondes pour obje, tenir une barre de 5 mètres de long : à TerreNoire (Loire ), oui l'étirage s'exécute fort bien, en faut 5o, et ailleurs souvent 90 , et la roue motrice n'a guère moins de 3 mètres de vitesse à sa circonférence; ce qui occasione des ruptures de
dents, et, par suite, des chômages. Le système proposé semblerait donc entraîner moins d'incon-
véniens , de main-d'oeuvre et donner du fer de. meilleure qualité que le système actuel.
Chaque cylindre ne porterait qu'une seule
