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SUR /.ES CHEMINS
A ORNIkRES.
plus de même lorsqu'ils servaient sur un chemin très fréquenté, soit que l'oxidation fût pré-
bois et an prix élevé du fer se joint la circonstance d'un transport peu considérable. On en a construit un, à très peu de frais , sur une longueur de 3oo mètres, auprès de Saint-Étienne, pour le service d'une houillère ; il aboutit à la
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venue par le frottement des chariots ou l'é-
branlement auquel ils donnaient lieu , soit par
toute autre raison. Nous avons vu quelques rails
en fer malléable qui avaient souffert par exfoliation. On nous a assuré cependant , dans
Ornières en bois et fer.
divers endroits, que les rails de bonne qualité ne paraissaient pas ,après plusieurs années d'usage, éprouver les effets de cette cause de destruction. Portés sur des supports également éloignés, les rails en fer malléable plient sous une plus faible charge que les rails en fonte; mais, en rapprochant les points (l'appui convenablement, on pare à cet inconvénient. D'après les expériences de M. Wood, les rails en fonte de bonne qualité, fixés à des coussinets dist ans de 4 pieds, ne supportent pas un poids dépassant six tonnes sans se briser ;ceux en fer malléable,iiirsque les coussinets sont à 3 pieds l'un de l'autre, perdent leur élasticité sous une pression qui est aussi de près de six tonnes. Nous n'avons pas vu en. Angleterre d'ornières en bois et fer ; elles ne peuvent être avantageuses que dans les pays où le bois est très bon marché et le fer très cher aussi est-ce la réunion de ces deux dernières conditions qui les a fait adopter pour une route de la longueur de 38 -milles anglais ( 62 kiloru. ), entre la Moldau et le Danube, construite dernièrement par M. A. de Gerstner, et pour de nouvelles voies de communica-
tion que l'on se propose d'établir sur une très
grande étendue de pays dans les- États-Unis d'A-. n'érigne. Nous pensons que ce genre de chemins est surtôut à conseiller lorsqu'au bas prix. du
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route en fonte de Saint-Étienne à Andrezieux. Les rails généralement adoptés en Angleterre
et ai_
pour les chemins en fer malléable ( Glasgow, Li- mensions des verpool , Dudley, Darlington ) ont la forme in- rails généraiement diquée par lesfig. i, 2 et 3, PI. IX. tés en AngleOn voit voit que le rail s'élargit dans sa partie su- terre. périeure ; c'est sur la surface ah, bien unie, que
frottent les ronesd es chariots. Si cette surface était
trop étroite, le rail formerait, ainsi qu'on l'a
éprouvé, des enfoncemens ou cannelures dans les jantes de roues des chariots. A la partie inférieure du rail est un bourrelet cd, qui s'étend dans toute sa longueur, diminuant ou augmentant de hauteur avec lui; cc bourrelet sert à fixer l'ornière au sol par l'intermédiaire d'autres pièces dites chairs , comme nous l'expliquerons plus loin, et lui communique une plus grande force de résistance. La hauteur du rail est la moindre aux points s et s', par lesquels la bande de fer repose
sur des appuis ; elle -croît entre deux, proportionnellement à l'effort qu'exercerait un poids appliqué successivement à chacun des points in-
termédiaires.: d'où il suit que la courbe soro's' est une ellipse -Nous avons vu fabriquer cette espèce de rails chez MM. Losh Wilson et Bell, près de Newcastle. On reçoit le fer du Staffordshire ou du pays de (s) Voyez le résurne des leçons données à l'Ecole royale
des ponts et chaussées, par M. Navler, première partie page 274-
Mode de fa-
brication de ces rails.