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SUR LES CHEMINS
on a trouvé que 51,55 livres ( 23k,56) de bouffie de Newcastle étaient suffisantes pour traîner à mille anglais ( 1,609 mètres ) les 975 quintaux de la charge , et le po'ids de la machine , 16,800 livres ( 7612 kil. ) , ou , ce qui revient au même, pour surmonter la résistance de 48o livres, plus celle de la machine, ou 384 livres ; en tout 864 livres (0,591 kil. ). Désignant par R le frottement d'un autre convoi de chariots et par R' le frottement total d'une autre machine locomotive de même construction , M. Wood établit que l'on peut passer de la consommation à laquelle il est parvenu dans le cas détaillé plus haut à celle qui aurait lieu pour une charge quelconque et une machine de poids différent par la formule 51,55 (11.÷ b64
Ainsi, d'après les expériences, la consomma' tion en combustible pour des machines locomotives de même construction serait proportionnelle à la somme des frottemens du convoi et de la machine, et si l'on suppose le poids d'un chariot 24 quintaux, elle s'élèverait à 51,55 liv. pour traîner 975-288 687 quint. de marchandises à un mille , ou environ 1,5 liv. pour transporter une tonne àla même distance (env. 0,42 kil, pour une tonne à t kilomètre ). Dans le cas de machines plus ou moins parfaites que celles de Killingsworth et de hou il le d'une qualité moindre que celle de Newcastle , le coeffi-
cient 51,55 devrait être changé par l'expérience. M. Tredgold admet, avec les machines actuelles, une consommation de livre de houille de Newcastle pour le transport d'une tonne de marchan. dises à 1 mille. MM. Walker et Rastrick , d'après la
A ORNIÈRES.
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moyenne des consommations de quatre ou cinq machines locomotives différentes, estiment qu'il faut brtàler 2 + livres de houille ordinaire, ou environ 2 liv. de houille de Newcastle, pour produire le même effet. Voici enfin , sur les machines locomotives, quelques résultats pratiques ex traits de nos notes. A Killingsworth , la route en fer a 5 milles
( 8e3w. ) de longueur ; la pente , en montant pour les chariots chargés , ne dépasse jamais
- la pente au retour , c'est à dire pour les
chariots non chargés, s'élève jusqu'à On n'emploie sur cette route que des machi-
nes locomotives. Elles sont au nombre de quatre, dont trois seulement servent en même temps, la quatrième étant pour les cas d'accidens. Chacune
est de la force de huit chevaux, la pression sur la soupape de sûreté est de 5o liv. par ponce car- ré ; la rapidité de la marche a vec la charge est d'en-
viron 6 milles (9654.) par heure; mais, les arrêts compris, elles ne parcourent pas plus de 5o milles (8o400m.) dans les douze heures dont se compose la journée de travail. La charge est communément de 12 à 13 chariots: soient douze chariots , le poids de chaque
chariot plein est d'environ 4 tonnes, dont
24 quintaux pour le chariot et 56 quintaux
pour la houille ; le poids de la machine 6 -; tonnes , et celui de l'eau qu'elle renferme 1. tonne, le poids du chariot d'alimentation n + tonne : ainsi, la charge totale est d'environ 57 tonnes. La consommation en combustible est d'environ I tonne en douze heures, charbon 2e. qualité. D'après M. Robert Stephenson, la charge 1,1 plus convenable pour une machine de huit à dix 14.