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.AFFINAGE
les rampais à chauffer des étuves de dessiccation ; on n'a pas desséché, par ce moyen, plus de la cinquième partie du bois nécessaire au puddlage: la chaleur se propageant mal, la dessiccation offre beaucoup. de difficultés.
De ce qui précède , il faut donc conclure que le puddlage an bois ne pourrait l'emporter sur l'affinage a la houille que dans des endroits très éloignés des mines de ce combustible et très voisins des forêts. En pareilles circonstances, on trouverait peutêtre du profit à remplacer deux feux d'affinerie
au charbon de bois par un fourneau de puddlage; on cinglerait les lopins, qui seraient ensuite chauffés dans des chaufferies ordinaires au charbon de bois. La charbonnette serait empilée à l'air comme
sur les chantiers, et chaque jour exigerait une
étuve qui pût dessécher 12 à 15 mètres cubes de bois par jour. En effet, nous avons dit que la consommation de bois pour produire i,000 kilog. de fer puddlé pouvait se réduire à 4 mètres cubes. On calcule
que le charbon- brûlé dans un four d'affinerie pour fabriquer la même quantité de métal est de 8 à 9 mètres cubes, et provient de la carbonisation de 26 à 27 mètres cubes de bois. A la vérité, le fer puddlé doit encore être chauffé et laminé une fois ; mais cette opération exigeant moins de combustible, quoiqu'une chaleur plus vive que le puddlage , le puddlage au bois offrirait, tous cas au moins un tiers (l'économie sur le combustible, même en y ajoutant le bois nécessaire à la dessiccation. On observera , toutefois, que le puddlage au
LA HOUILLE.
bois ne pourrait être appliqué que dans de petits établissemens , et seulement être substitué. à nos anciennes forges. Affinage champenois d la houille.
-Un procédé suivi dans quelques usines de la Hante-Marne et de la Côte-d'Or consiste à puddler le fer à la manière ordinaire, à cingler les loupes sous un marteau à chôme de 55o kilog. environ à rechauffer les lopins au milieu de la
bouille et à les forger sous un marteau semblable.
Cette dernière opération se fait dans un petit foyer de 18 pouces de côté, peu différent d'une chaufferie au charbon de bois, et exigeant à peu près la même quantité de vent. 4 foyer est fermé de trois côtés et couvert d'une petite voûte; la cheminée est placée sur le côté, et on pratique , entre elle et le foyer un petit compartiment voûté, -dans lequel passe la flamme et où l'on commence à rechauffer les lopins qui doivent .
être, travaillés dans l'opération suivante. On fabrique, dans une chaufferie de ce genre
12,000 kilog. de fer en barres par semaine- , en sorte qu'une seule suffit à un four de puddlage.
On consomme 12,000 kilog. de houille et
ith400 kilog. de lopins.
L'avantage que ce procédé présente est de
n'exiger que très peu de frais d'établissement ;* mais il parait que jusqu'à présent il n'a donné qu'un fer de qualité médiocre. Il vaudrait mieux rechauffer le métal hors du. contact de la houille. En effet, pour peu qu'elle soit pyriteuse, et c'est le cas le plus ordinaire, on doit obtenir un fer cassant à chaud. Ne serait-il