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DU PLOMB.
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TRAVAIL
étant située au sommet d'un puits qui aboutissait
à une galerie d'écoulement, on a élevé de la
galerie la quantité d'eau nécessaire pour son alimentation, et cette eau ,retombant ensuite de la
même hauteur, a fait marcher une machine à
Roues à eau.
colonne d'eau (vvater pressure erzgine) dont on s'est servi pour assécher les parties de la mine inférieures à la galerie d'écoulement. On remarque aussi sur les mines de Mold de fort belles roues à eau. M. Taylor en a établi quatre en différens points, les unes au dessus des autres. Elles ont chacune 44 pieds de diamètre
des rigoles conduisent l'eau de la partie infé-
Percement des puits.
rieure d'une roue à la partie supérieure de l'autre. Lorsqu'en perçant des puits on a des terrains
tendres et liquides à traverser, on enfonce des cylindres de tôle. On ne se sert ordinairement, sur le continent, que de cadres de bois ou de cylindres en fonte. En Écosse, M. Dixon, propriétaire de houillères , a aussi tenté avec succès l'usage de ces cylindres de tôle. A Mold, pour un puits de 7 pieds de diamètre , la tôle pouce ( 0,0 10 ) d'épaisseur. A Glasavait cow, pour un puits elliptique, dont le grand axe était de 15 pieds ( 4m,57) et le petit axe de to pieds t 3m,o5 ), le métal avait e pouce ( orn,o2o ) d'épaisseur. Le cylindre était composé
de plaques rectangulaires jointes ensemble par des clous rivés. On assemblait ces plaques sur place à mesure que cela devenait nécessaire. Des guides en bois l'empêchaient de se déforMer dans sa partie supérieure. Il avait une hauteur ), et pesait de 38 à totale de 44 pieds ( 4o tonnes. On espérait qu'il pourrait traverser -rime couche d'argile de cette épaisseur conteriae
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beaucoup d'eau, par le seul effet de son propre poids ; mais on comptait, dans le cas où cela n'arriverait pas, le faire descendre au moyen de vis de pression.
La préparation mécanique des minérais de
plomb, sur les mines du Flintshire, est à peu près semblable à celle des minerais du Cumberland, que nous allons décrire. On ne trouve, dans le
Préparation mécanique.
nord du pays de Galles, ni bocards ni cuves da même genre que les tossing-tubs du Cor-
nouailles, ni tables jumelles, ni tables à secousse. Le minerai lavé par ce procédé contient ordinairement au moins 70 pour roo de plomb ; il en renferme quelquefois plus. On obtient aussi
des galènes, qu'on livre au commerce comme
alquifoux. Mines de plomb du Cumberland.
MM. Dufrénoy et de Beaumont ont trop bien décrit le gisement des minerais de plomb dans le mountain linzestone des environs d'Aiston, pour que nous revenions sur ce sujet. Nous ne parlerons également point du mode d'exploitation, qui ne présente rien d'intéressant. Nous nous occuperons donc immédiatement des procédés de préparation mécanique, dont il suffira de donner une idée générale. Les minerais , au sortir de la mine , sont placés sur une grille arrosée continuellement par un courant d'eau. On forme des tas de parties riches, parties à écraser, et parties à rejeter. Les morceaux les plus menus traversent la grille. Les gros morceaux riches sont cassés à la batte,
et le produit est passé dans le crible à mains (hand-sieve); ce qui donne deux nouveaux pro-
Gisement.
Mode d'exploitation.
Préparation mécanique.