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DU PLOMB.
TRAVAIL
mencement de l'opération, le quatrième feu est achevé.
On ouvre toutes les portes, et le maître-fondeur débouche le trou de coulée, par où le plomb se rend du bassin intérieur dans le bassin exté-
quatrième feu , sont aussi deux fondages qui ne diffèrent du premier fondage qu'en ce qu'ils s'opèrent à une plus haute température. C'est dans
le dernier surtout que la chaleur est considérable.
rieur. Il jette ensuite de la chaux sur le bain de plomb renfermé dans le bassin extérieur. Il pousse enfin les scories séchées vers la partie supérieure de la. sole, et l'aide les retire par une des portes de derrière. Ainsi la durée totale de l'opération est d'environ quatre heures et demie, on compte en moyenne
La forme et les dimensions du fourneau sont calculées pour que la chaleur soit uniformément distribuée sur toute l'étendue de la sole. On a quelquefois fait bouillir du bois vert avec le plomb métallique réuni dans le bassin extérieur, afin de favoriser la séparation des crasses
cinq heures. En résumé, on peut distinguer quatre périodes bien distinctes dans ce travail de réduction La première, dite premier feu, est la période du grillage des minerais. On maintient le fourneau à une basse température, la chaleur ne s'élève que très graduellement ; on renouvelle souvent les surfaces ; enfin on retire en même temps le plomb des crasses de la précédente opération, et le minerai même produit déjà un peu de métal. Cette période dure deux heures. La seconde période est dite second feu, c'est un fondage proprement dit. On augmente la chaleur et on laisse le fourneau fermé. Les différens
nomie.
élémens des minerais réagissant les uns sur les autres, il se produit du plomb et des scories riches, qui se réunissent dans le bassin intérieur. Les ouvriers repoussent les scories sur la sole, les étendent et les mêlent avec le minérai non réduit : c'est ce qu'on appelle sécher (to dry up) les
scories. Ils rafraîchissent aussi le fourneau pour mieux opérer la séparation des produits. Les deux dernières périodes, 'dites troisième et
et d'obtenir du plomb plus pur; mais on n'y a Pa s trouvé (l'avantage sous le rapport de l'écoFonte des scories dans le fourneau à cuve (slag hearth).
Les scories séchées qui proviennent de la réduction des minerais dans le fourneau à réverbère sont blanchâtres et pesantes, on les refond toutes dans le fourneau à cuve. Ce fourneau est à peu près semblable à celui que nous avons décrit précédemment, il est seulement plus étroit. La sole en est plus inclinée la tuyère y est éloignée de 17 pouces du fond et de 18 pouces du gueulard. Le diamètre de la buse
Fourneau.
est de ipouce.
Les soufflets sont en cuir, on préférerait des soufflets à piston. Une machine à vapeur de quatre chevaux souffle trois de ces fourneaux et fait aller en outre un
petit moulin à écraser les scories. On n'emploie ordinairement dans ces fourneaux que les menus cokes ou cinders tombés de
Quantité de vent.