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Li
PR OCi: DÉS D'AMALGAMATION
APPLIQUÉS AUX MIRAIS D'ARGENT.
cure n'éprouvent aucune altération, à la température ordinaire, du contact des oxides de cuiv re , de foxidule et de l'oxide de fer, et de
taux sont combinés ensemble : alors le métal négatif éprouve seul l'effet du chloride. Si l'on
l'oxide de plomb. 11 suit de ce oui précède que tous les chlorures qui sont susceptibles d'être réduits à contenir une proportion moindre de chlore sont décomposés par le métal pur, à l'exception toutefois de ceux d'or et de platine ; le métal ainsi mis en contact avec le chloride dissous dans l'eau est converti en chlorure et en partie en oxi-chlorure : au contraire, les chlorudes, qui ne peuvent, pas perdre de chlore sans cesser d'exister, n'éprouvent aucime altération de la part des métaux de même nature que ceux qu'ils contiennent. Le métal électro-positif n'est défendu complètement de l'action du chlorure_ dissous dans 1:eau et en contact avec lui par un métal électro-néga-
tif, que dans le cas où la faculté conductrice
de chacun d'eux est très différente c'est ce qui arrive au fer et an zinc, qui préservent le mercure de l'action du chlorure de cuivre, même lorsque leur contact avec le mercure n'est pas immédiat
c'est aussi un moyen de former très promptement un amalgame de cuivre, bien qu'il soit difficile de l'obtenir directement ; mais, dans ce cas, le cuivre précipité est presque instantanément absorbé par le mercure. Le cuivre, lors même qu'il se trouve en contact immédiat avec le mercure, ne peut le préserver entièrement de l'action des chlorides; le zinc et le fer ne préservent pas davantage le plomb de l'action du chloride de cuivre, etc. Le résultat est différent lorsque les deux mé-
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verse un amalgame de cuivre ou de plomb
dans une solution de chloride de fer, de cuivre ou de mercure, ce dernier métal n'est point attaqué ; mais il se forme des chlorures de cuivre et de plomb, et les chlorides éprouvent leur changement accoutumé, c'est à dire qu'ils sont convertis en chlorures. Les chlorides de fer et de cuivre offrent donc un fort bon moyen de purifier le mercure et d'en séparer, sans employer la distillation , le cuivre, le plomb , l'étain l'arsenic, le bismuth, etc., comme aussi de s'assurer de sa pureté. Si l'on emploiede l'amal-
game d'argent, ce dernier métal reste pur et le mercure se change en chlorure. Le mercure qui contient du cuivre ou du plomb, au point d'être mat, peu fluide et presque sans cohésion, est complétement débarrassé de ces métaux par les chlorides. C'est vraisemblablement là l'état où se trouve le mercure dont parle Barba et dans ,
lequel il est incapable de s'emparer de l'argent ; il a besoin d'être purifié par le vitriol de cuivre , qui , comme il l'indique implicitement, possède la propriété, de débarrasser le mercure.
des métaux oxidables qui lui ont fait perdre.
sa mobilité ; ce vitriol se change en cuivre dans l'opération. !1 restait encore à examiner si l'action des chlorides sur les métaux n'était point modifiée d'une manière inconnue par la présence du chlorure d'argent; mais on a reconnu,comme on devait s'y atten-
dre, que cette substance demeurait indifférente a ces phénomènes, puisqu'elle n'éprouve que
