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PIIOCÉ DÉS D'AMALGAMATION
APPLIQUÉS AUX M1NÉR AIS D'ARGENT.
incomptet mais les sulfures argentifères exigent nécessairement l'addition du magistral; celui-ci sert. peut-être moins à accélérer la décomposition spontanée de ces sulfures qu'à former des chlo rides, dont l'action immédiate commence à s'exercer à la température où se trouvent les montons, principalement sur les rothe,ult%erz, le là hler.t ( cuivre gris ) et le sprôdglaserz. Quant au sulfure d'argent naturel (glasserz), on n'en peut retirer, par le procédé américain, qu'une très faible partie de l'argent qu'il contient lorsqu'on ne le grille pas. La décomposition des sulfures métalliques combinés est toujours très longue , fort incomplète , et elle entraîne une grande perte de mercure, lorsqu'après l'incorporation des montons, on ajoute encore du magistral pour pousser plus avant cette même décomposition.
difficilement atteint par le mercure ; la dissolulion de sel y arrive bien plus aisément, le change en chlorure, en dissout une partie, que le mercure
L'action du sel marin est d'une toute autre
nature, et ce moyen très avantageux d'exciter les diverses opérations de l'amalgamation, en facili tant les décompositions, devrait être l'objet principal de l'attention des ouvriers. Quoique la solution de sel marin soit peut-être moins propre (active) que les chlorures métalliques pour pénétrer les gangues terreuses, et mettre à découvert le chlorure naturel ou artificiel d'argent qu'elles enveloppent, et pour donner au mercure la facilité d'attaquer ensuite ce chlorure avec plus de force; elle peut cependant, en dissolvant peu à peu celuici, le présenter à l'action du mercure. Le sulfate d'argent lui-même formé par la décomposition des sulfures, et qui demeure plus ou moins engagé dans ceux-ci ou dans les gangues, ne serait que
réduit ensuite. Dans le cas où il se serait formé de
foxide d'argent, l'emploi du sel marin serait en-. core fort avantageux, puisqu'il décompose celui-ci; l'acide muriatique libre, qui semblerait beaucoup plus convenable sous ce rapport, serait tout à fait
inapplicable dans cette circonstance ( d'ailleurs peu ordinaire) , parce qu'il se combinerait avec. les oxides de fer, de préférence à l'oxide d'argent. Si l'on supposait que tout l'argent qui se trouve dans les minerais a été converti en chlorure avant
de se combiner avec le mercure, il s'en suivrait que 187 parties de ce métal seraient rigoureusement consommées pour en obtenir ioo d'argent, et que ces 187 de mercure seraient converties en chlorure. Cette perte serait encore augmentée par l'action du magistral sur ce métal, qui produit immédiatement le même composé en quantité notable, et enfin par la portion qui demeure engagée et retenue mécaniquement dans les bourbes après qu'elles ont été lavées. D'après cela, il faudrait que les opérations fussent exécutées avec une grande perfection pourque l'extraction (le 100 parties d'ara gent n'exigeât pas une consommation de plus de 200 parties de mercure; mais puisque la consommation se trouve quelquefois au dessous, on doit
penser, d'après ce qui précède, qu'une partie du sulfate d'argent est décomposée directement par le mercure, d'où résulte du sulfate de ce métal ; dans cette supposition, l'extraction de 100 partiesd'argent contenu dans le sulfure n'en exigerait