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PROCÉDÉS D'AMALGIMATION, etc.
évident, en effet, que deux opérations aussi dif-
férentes que la formation et la dissolution du chlorure d'argent, d'une part, et ensuite sa décomposition, ne sauraient s'opérer convenablement en même temps dans les tonneaux. On ne devra pas d'ailleurs ajouter aux matières exposées dans les bassins, plus d'eau qu'il ne convient pour l'amalgamation proprement dite.
SUR deux nouveaux phosphates de manb anse et de fer ; Par M. DUFRENOY, Ingenieur au Corps royal des Mines.
On ne connaissait, il y a quelques années, qu'un seul phosphate de fer et de manganèse. M. Alluau de Limoges en a découvert deux nou-
veaux, qui diffèrent, par tous leurs caractères, du phosphate anciennement connu. Ils ne peuvent non plus être rapprochés l'un de l'autre, leur forme et leur composition étant essentiellement différentes. M. Alluau a indiqué, dans les Annales des Sciences naturelles, les caractères généraux de ces phosphates, auxquels il a donné les noms d' huraulite et d' hétépozite. Parmi les échantillons dont il a enrichi la collection de l'École royale des Mines, il y en a un
qui m'a offert de petits cristaux d'huraulite
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assez nets pour être mesurés par le goniomètre à réflexion ; ce qui m'a permis d'étudier la forme de cette substance et de déterminer sa cristallisation , que M. Annan n'avait pas fait connaître.
J'ai en outre analysé les deux phosphates, et comme les résultats que j'ai obtenus présentent quelques différences avec ceux que M. Vauquelin, a publiés dans le tome XXX des Annales de chimie, je les donnerai à la suite des caractères extérieurs.
L'un de ces phosphates contient une très
grande quantité d'eau et de manganèse; l'autre, qui renferme encore une certaine quantité d'eau est beaucoup plus riche en fer qu'en manganèse : ce dernier est seulement lamelleux, la forme qui dérive de son clivage ne peut se rapporter à celte de l'huraulite.