Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
148
ATTELÉ A UN 'VIAN ÉGE.
EFFET UTZE D'UN CHEVAL
149
Toutefois, on n'a pas ici huit heures de travail
de minérai d'une certaine profondeur ; ces chevaux sont petits pour des chevaux de trait, mais ils sont bien tenus; le temps du travail est censé être de huit heures, durée de la journée des mineurs aFreyberg; en réalité, il est un peu moindre. Premier fait. Après avoir décrit un des marié-ges , ou, pour employer le terme technique, une des machines à molettes les mieux faites du pays, je dis ( t. III, p. 123) : « Passons à l'effet de la machine. Elle est mue par deux chevaux, et lorsque l'extraction se fait de la galerie d'écoulement, on élève 26 tonnes dans les huit heures. Une tonne pleine pèse de 16 à 18 quintaux; avec sa vitesse ordinaire, elle met neuf à dix minutes pour parcourir 6o toises. » Ailleurs; j'avais dit que la tonne vide pesait 4 =2- quintaux; et que la galerie d'écoulement était à 6o toises de profondeur verticale au dessous de la surface du sol. (Le puits par lequel se fait l'extraction étant incliné de 65°, la profondeur oblique au chemin parcouru par la tonne est 66,19 toises.) La toise ou lachter des mines de Freyberg, est de 1"1,98; et le quintal, 1 10 livres, poids de Cologne, est de 51k,42. D'après ces données, l'effet utile des deux chevaux aura+ été d'élever 26 tonnes de 591 à 694 kilogramnies à 119 mètres de hauteur verticale. Vu l'inclinaison du puits, qui augmente les résistances, nous prendrons le plus fort des deux poids, 694 kilogrammes, et nous conclurons que l'effet utile de chacun des deux chevaux., dans sa journée de travail, a été (l'élever 1,073,618 kil. à i mètre, c'est 1,074. unités dynamiques : par se-
continu : la tonne mettant dix minutes pour monter, les 26 tonnes n'auront exigé que quatre
heures vingt minutes d'un tel travail. Le reste du temps, celui où l'on vide et charge les tonnes, les chevaux demeurent au repos, et si les 26 tonnes sont élevées avant l'expiration des huit heu-
res, ce qui est presque toujours le cas, on les emmène.
En n'ayant point égard aux momens de repos, mais seulement au temps où les chevaux ont agi sur les traits, la tonne de 694 kilogrammes met-
tant dix minutes pour monter de 119 mètres,
l'effet utile d'un cheval serait de 68,82 kilogr. Deuxième fait. J'ai pris l'ensemble de mes observations sur les diverses machines à molettes de Freyberg, et j'en ai conclu (t. p. 223) comme terme moyen, qu'une d'elles élevait en huit heu-
res, d'une profondeur de 100 toises, 20 tonnes de minerai chacune de ro seaux: une tonne met près de dix-huit minutes pour monter, et il faut
cinq à six minutes pour la vider et charger l'autre.
Le seau (kiibel) en usage à Freyberg a une
capacité de 0,0328 mètres cubes. La matière minérale qu'il contient pèse plus ou moins, selon
la quantité de parties métalliques qu'elle l'en, ferme; on admet moyennement 56 kilogrammes,
et par suite celle que porte i tonne de io seaux est de 56o kilogrammes. Nous avons donc ici 20 fois 56o kilogrammes élevés à 198 mètres; ce qui donne pour le travail journalier de chaque cheval 1,109 unités dyna-
conde, en admettant huit heures de temps, ce
miques, et pour l'effet utile, en une seconde
serait /3 7,2 8 kilogrammes.
3.8,,5o kilogrammes.
aï rrileilit