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BASSIN SECONDAIRE
DU SUDOUEST DE LA FRANCE.
blanche est très réfractaire et serait fort utile si
pondent à l'étage inférieur de l'oolite, tandis que les calcaires compactes etoolitiques qui les recouvrent immédiatement appartiennent déjà à l'étage moyen. Ces calcaires s'étendent vers Ban -
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elle était plus abondante. Le fer est contenu dans
la partie inférieure de l'argile et disposé par
veines irrégulières, qui se suivent ordinairement à un même niveau ; ce minerai est hydraté, compacte , brunâtre, à poussière jaune, ou mame-
lonné géodique; il rend de 35 à 45 pour 100, d'une fonte très douce et très propre au moulage, s'exploite à ciel ouvert ou souterrainement, selon
la profondeur à laquelle il se trouve, par excavations irrégulières de 5 à 5. mètres de bas, ou par puits de 20 à 4o mètres de fond , et par ga-
leries irrégulières peu étendues : on le recherche surtout dans les communes de Feuillade, Charas, Meinzac et Beaulieu. Près Varaignes, se montre au milieu du terrain calcaire une proéminence de granite, autour de laquelle est venu se déposer un calcaire dolomitique , mélangé de grès siliceux , avec baryte sulfatée ; puis un calcaire cristallin, auquel succèdent immédiatement les roches de la formation oolitique, savoir : une argile ou marne schisteuse noirâtre, un calcaire compacte et une oolite grossière, avec avicule inéquivalve, bélemnites et polypiers, et puis au dessus de .celle-ci une formation de sable ferrugineux, grès quartzoferrugineux, fer hydraté et silex, laquelle a beaucoup de rapports à celle des environs de Mareuil. Larkose d'Ecnras, le macigno de Montbron, le calcaire castinier de Menet, et les dolomies et grès de Varaignes appartiennent, comme toutes les roches de cette nature décrites jusqu'ici , à la partie supérieure du lias. La formation siliceuse et jaspoïde de Saint-Sornin et Marillac, et
celle argilo-ferrugineuse de Montbron corres-
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cogne, et occupent tout l'espace entre Mont-
brou et Marion; à Bancogne, ils contiennent de vastes grottes, qui pénètrent, à des distances inconnues, dans un coteau , au pied duquel coule la Tardoire; l'ouverture principale se trouve à quelques mètres au dessus du cours de cette ri-
vièrefentrée en est basse et sombre. Les chambres dont elles se composent s'élargissent et se rétrécissent de mille manières, leurs parois sont lisses et ondulées, et leurs voûtes sont découpées en pendentifs de diverses formes, sur lesquels on ob-
serve rarement une petite couche de stalactites ces dernières, mélangées de terre, ne produisent point d'ailleurs , par la réflexion de la lumière,
cet aspect riche et brillant qu'on admire dans
d'autres grottes. A Varaignes, Mat-ton et Pranzae,
les calcaires précédens sont remplacés par des oolites à fragmens grossiers distincts, qui s'étendent jusqu'au terrain de craie, et qui offrent, le long du cours du Bandiat, des cavités nombreuses et plus ou moins vastes. Les dépôts de fer qu'on trouve superposés à cette dernière formation, ou remplissant les crevasses qu'on y remarque, diffèrent de ceux qui sont liés à l'oolite inférieure,
en ce que le fer y est plutôt à l'état d'hydrate
qu'à celui d'oxide rouge; en ce que les roches siliceuses qui lui sont associées se rapprochent plutôt des silex que des jaspes ; enfin, en ce que le manganèse assez rare qui s'y trouve est terreux et non compacte.
Au nord de Vitrac, la limite du terrain pri-
40 Environs