Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 121]

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BASSJIN SECONDAIRE

et sur les côtes du golfe de l'Aiguillon et «lu

Pertuis-Breton, occupent une étendue de Go ki-

lomètres en longueur, et de o à 15 kilomètres en largeur. Ils sont dus à un retour de la mer sur la plaine, qu'elle avait abandonnée. Ses eaux la déchirèrent, la creusèrent à une grande profondeur et y déposèrent une glaise compacte,qu'el les mirent a découvert par une nouvelle retraite. Quelques parties se trouvèrent assez élevées pour être à l'abri de l'inondation, ou assez solides potin résister à l'érosion: de là ces promontoires avancés de la plaine dans les marais; de là aussi ce

grand nombre de petites îles dont le sol, absolument semblable à celui de la plaine, atteste l'identité (l'origine de l'un et de l'autre. Ces îles, élevées de 15 à 20 mètres au dessus des marais, sont généralement formées de bancs horizontaux de roches de l'étage inférieur oolitique. A l'île d'Elle, près Marans, nous avons trouvé au niveau de l'Autise , une marne schisteuse bleuâtre, avec quantité d'ammonites communes, de bélemnites à une gouttière, et de térébratules

à un pli, et sur celle-ci 5 mètres environ de

marne jaunâtre contenant également l'ammonite commune, puis un calcaire bleuâtre supérieur assez semblable à celui qui accompagne les marries de Saint-Gland. Les îles de la dune et de Saint-Michel-en-l'Herne, sises à deux lieues et demie au sud-ouest de

Luçon, nous ont offert au contraire un calcaire compacte grisâtre, avec rognons disséminés de fer sulfuré, fibreux, radié, et pétrifications nombreuses de bélemnites à une gouttière, ammonites striées , et encrinites rondes ou pentagones.

DIT SUD-OUEST DE LA FRANCE.

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C'est entre ces deux dernières îles que sont comprises les trois buttes coquillières de la métairie des chaux, qui ont été décrites par M. Fleurian de Bellevue, et que l'on suppose avoir été laissées par la mer lors de son dernier abaissement, quelque difficile qu'il soit d'ailleurs d'expliquer comment l'ancienne mer s'élevant alors à 20 mètres au dessus de son rivage actuel, ces buttes soient les seules que l'on observe dans l'étendue des marais. Quoi qu'il en soit, ces marais formant de vastes plaines horizontales, qui sont toutes de im,5 à 2 mètres au dessous du niveau des plus hautes marées, et de 4 à 5 mètres au dessus des basses marées moyennes, ils paraissent être d'une date

récente, ainsi que ceux qu'on observe sur les

bords de la Charente et de la Seudre. Ils sont le résultat d'atterrissemens qu'on voit se Continuer

tous .les jours, et les coquilles intactes qu'on troilve disséminées en petite quantité dans la glaise dont ils se composent sont toutes d'espèces marines modernes et jamais pétrifiées.

La coupe menée le long des côtes, depuis 6°. Calcaires l'embouchure de la Sèvre-Niortaise jusqu'à celle codir de la Charente, est une des plus intéressantes des côtes aux.

qu'offre l'étendue du bassin qui fait l'objet de environ"' la présente description. On voit dans cet espace, La 1'cm/ici!' (Pl. VIII ).

disposées en couches parfaitement parallèles et s'inclinant de 5 degrés environ vers le sud, des roches extrêmement variées. L'intervalle qui sépare la Pointe d'Eynande

de celle des Minimes est occupé par une formation de calcaire marneux -bleuâtre et de calcaire argileux compacte blanc jaunâtre. La Pointe d'Eynande montre, a...-sa partie su, G.