Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 135]

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DU SUD-OUEST DE' LA. FRANCE.

BASSIrq' SECONDAIRE

Aux environs de Fontclaireau apparaissent d'ailleurs des roches qui doivent être évidemment rangées dans cet étage - ce sont :line marne

bleuâtre feuilletée, un calcaire à encrines, poreux; fétide et rugueux, analogue à celui qui accompagne le calcaire à polypiers de Villeneuve près Saint-Jean-d'Angely ; enfin, un calcaire subsaccharoïde'blanchâtre, avec quelques indices de polypiers. Celui-ci se lie, sans doute, d'une part, au calcaire à polypiers de la forêt de la Braconne, en passant par les hauteurs de Valence, où nous

avons trouvé quelques polypiers tubiformes, et, d'autre part, au calcaire barytifère de Chef-Boutonne. Dans l'intervalle de Mansle au Pont du Churet, on trouve ensuite des bancs alternatifs de marne argileuse feuilletée, de calcaire marneux jaune

compacte, et de calcaire jaunâtre ou bleuâtre

subgramdaire avec petits filons spathiques. Tous

plongent encore légèrement au sud et contiennent quelques fossiles rares qui se rapportent également à l'oolite moyenne. Du Pont de Churet au Pont-Touvre, le terrain est formé de calcaires blancs-jaunâtres, marneux, à cassure terreuse, avec pétrifications nombreuses de moules solénoïdes, de myes, de bucardes, et quelques gryphées virgulées disséminées et de marnes fétides pétries d'une grande quantité de

gryphées virgulées, et passant à la lumachelle. Ces couches, qui représentent l'argile de Kimmeridge, se lient à celles analognes.des environs de Ruelle, et se voient encore dans toute l'étendue

de Saint-Cybardeau à Aigre. Au Pont-Touvre elles sont recouvertes par une formation peu étendue d'oolite miliaire, blanc grisâtre, dont les

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grains sont empâtés par un ciment saccharoïde,

qui contient une grande quantité de pétrifications de turritelles, bucardes, trigonies et actéon, et qui est immédiatement remplacée par une craie à miliolites. Cette oolite, semblable à celle (le Chezmontet, près Ruelle, est d'ailleurs beau-

coup plus abondante vers l'ouest ; elle règne

constamment de Saint-Genis aux hauteurs d'Epineuil , près Angoulême, et de Fléac à Hiersac. Dans cette dernière partie, elle fait immédiatement place au calcaire argileux, compacte et seM

i tique de Foussignac, dans lequel on obser ve

quelques miliolites , que nous avons rapportés à la craie inférieure. Enfin , tout le pays au sud d'Angoulême est occupé par un terrain de craie, qui présente les ondulations ordinaires à cette formation , et dans lequel on distingue les variétés suivantes

une craie grisâtre, à cassure terne, à résistance plus ou moins grande, et à pétrifications nombreuses de miliolites, ichthyosarcolithes, isocardes , etc..., celle-ci se trouve ordinairement à la jonction du terrain oolitique ; une craie compacte, jaunâtre , très dure , sur la hauteur où est placée la ville; enfin une craie blanche à hyppii

rites , disposée en bancs épais , qui couronne les coteaux de l'île, et fournit d'excellentes pierres de construction. QUATRIÈME PARTIE.

Résumé et classification. Le bassin secondaire, dont nous avons cherché à présenter ici l'esquisse géognostique, est compris entre les montagnes anciennes du Limousin

Récapitula-

tion.