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GRÈS COQUILLIER MARIN
çier la Providence.d'avoir étendu cette espèce de limon fertile sur une terre qui, à l'instar de celle d'une grande partie de la Champagne , aurait été sans cela long-temps impropre à toute espèce de culture. Une grande. partie de :contrée dont je parle. ne doit sa richesse qu'à la plus ou moins grande épaisseur de ce terrain et à sa composition. -
Le laboureur trouve dans çe calcaire, qu'on petit appeler crétacé,- et qui vient immédiate-
trientan dessous , un amendement utile pour ses terre, amentlement ..qui est appelé, dans le pays, nyenage. Ce
disparaît, dans toute
cette ,étenclue,..sWau pied ;:des..depi>ts élevés de
sable., tels .:qu'on en rencontre à Morfontaine encore la Petite montagne de Montepilloy , remarquable par les restes d'une tour antique , en est-elle encore presqurecouverte. Enfin, ou distinguera toujeurs cette formation d'eau douce de celle des hauteurs gypseuses, non seulement par. ses caractères physiques et les petits bulimeseet mélanies qu'elle renferme, et quelquetbis des lymnées et des planorbes4; mais surtout par des rognons de silex calcédonien , zones concentriques, çt. uniquement pétri de. capsules d'one espèce de graines de chara , peut êt.re .:eferente, de- celles .de .menlières , proprement dites d'eau douce. On, y rencontre encore des groupes de quartz. lenticulaire psendernorphique. Après avoir ainsi jeté un coup-d'oeil .sur l'en-
semble d'une formation qui me paraît avoir échappé jusqu'ici. aux géologues, je vais envisager de même le grès coquillier marin ou les sa-
bÉRRIS PE PAGURE.
lites qui me paraissent devoir lui appartenir..
Ermenonville et Morfontaine offrent une sablonnière immense et très peu de grès : c'est généralement sur les buttes de ces parcs, entre autres celle des deux clochers (Morfontai ne), qu'on rencontre des coquilles fossiles, qui suffisent bien évidemment pour caractériser ce terrain. Nous verrons d'ailleurs plus loin que cette disposition est tout à fait analogue à celle des mollusques
(l'un terrain à peu près de ce genre, pour la
formation duquel je n'ai pas le moindre doute. Les coquilles fossiles, si nombreuses et si variées de la Chapelle, près de Senlis, appartiennent a cette formation ; du moins les débris de pagure, que j'ai recueillis en-vidant les coquilles que j'ai reçues de cet endroit, me le font fortement présumer. En s'éloignant de ces belles propriétés et après avoir traversé une espèce de lambeau de calcaire grossier, qui vient de l'autre côté de la route de Senlis à Crespy et disparaît à Versig,ny, près de Nanteuil , on rencontre encore une grande colline de sable ou de grès, qui s'étend depuis Montepilloy jusqu'à Assy-en-Multien, en passant par Nanteuil-le-Haudoin et Lévignan. On retrouve encore entre ce dernier endroit et Crespy ce même sable, qui semble ensuite remonter du côté de Villers-Cotterets. Toutes ces localités ne m'ont offert, ainsi que celle de Morfontaine, que des fossiles par groupes.
A Versigny, dans un chemin creux qui conduit à Nanteuil, et là on commencent à reparaître les sables , on passe au -milieu d'un dépôt de ce genre, dans lequel la melania hordeacea abonde; 19.