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TRAITEMENT DU CUIVRE
DE CrIESSY.
3o r
peut être évaluée à 5o pour r oo du minerai. Sou-; vent on ajoute 2 à 5 pour ioo de schlich pauvre,
Le fourneau étant en feu et rempli de coke jusqu'à la hauteur de la fiervende, le fondeur et
layée, et 5 à 6 pour roo de scories provenant du raffinage , lesquelles retiennent 0,26 de cuivre en grenailles. Cette addition n'altère pas sensiblement la richesse moyenne du mélange. Ces proportions sont celles qui ont été reconnues, par expérience, pour les plus convenables; cependant on les modifie, comme on le verra par la suite, lorsque la composition des minerais et quelques autres circonstances encore viennent à varier. On ne pèse pas les matières, on les mesure à la brouette, ce qui est loin d'être suffisamment
Quand elle est descendue au niveau de la fiervende, ce qui arrive environ une heure après, on en passe une seconde et ainsi de suite. Le nombre des charges que l'on passe en douze heures, quand le fourneau est en bon train, varie
dont on fait un mortier avec de la chaux dé-
exact.
On charge le mélange de minerai, chaux et dela charge scolies dans des haches en bois appelées hachasses, qui en contiennent environ 12 kilogrammes. On charge le coke dans des paniers qui en contiennent 55 kilogrammes. La charge
Composition
est composée ainsi 4 hachasses de minéral, chaux et scories, panier de coke, 4 hachasses de minérai , etc. panier de coke.
Le fondeur porte la hachasse, l'aide porte le panier.
On voit que la quantité de coke est constante dans la charge, et pèse environ 7o kilogrammes ; mais, considérée relativement au -minerai, elle varie avec la saison. En hiver, par un
froid intense, elle est de 65 pour loo du minérai; en été, elle s'élève à 90 pour i.00. Elle est moyennement, de 77 pour roo.
son aide y introduisent la première charge.
de dix à quatorze. Les matières fondent ; le métal et les scories se rassemblent dans le creuset et dans le bassin d'avant-foyer. Le fondeur plonge souventson ringard dans le bain, pour faciliter l'ascension des scories. Celles-ci se refroidissent , se figent à leur surface, et forment ainsi un gâteau plus ou moins épais, flottant sur le bain. Quand ce gâ-
teau, soulevé par l'afflux continuel du métal et des scories liquides, s'élève jusqu'aux bords du bassin, le fondeur, armé de son ringard, qu'il appuie sur le bord de la table et qu'il manoeuvre. comme un levier, l'enlève et le jette en le re-
tournant sur le devant du fourneau. Aussitôt l'aide le refroidit avec de l'eau , le charge sur une brouette, et le transporte hors de la fonderie. Dès qu'un gâteau de scories est enlevé , il s'en forme bientôt un nouveau, qu'on enlève de la même manière. L'introduction de l'air froid dans le fourneau fige les matières qui passent devant la tuyère, et détermine la formation d'un nez. Ce nez, qui s'a-
vance en voûte au devant de la tuyère, occasione , dans la partie du fourneau où la température est la plus élevée, un rétrécissement qui ralentit la descente des matières et les maintient en contact pendant un temps suffisamment long
Descriptio4
du travail.