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360 DES TERRAINS TERTIAIRES ET VOLCANIQUES
siliceuses. Celles qui existent tout à fait' à la partie
supérieure de l'escarpement et qui forment sol de la promenade, présentent entre leurs feuillets des impressions végétales. On y trouve aussi de très petites coquilles spirées et quelques planorbes. La présence de coquilles dans les couches su-
périeures prouve d'une manière incontestable
que ces couches sont analogues à celles que nous avons indiquées au dessous de la wacke, et qu'ils appartiennent comme elles au ;terrain tertiaire de la Limagne. Le contact de la masse de wacke et du calcaire inférieur ne m'a présenté aucun phénomène par-. ticulier; mais près de l'église, lieu d'où provien-
nent les belles calcédoines, le calcaire paraît,
Calcaire
dans quelques parties, avoir éprouvé une modification analogue à celle que nous avons indiquée à Gergo via. d'est surtout dans une petite butte placée entre l'église et la grande route que ce phénomène s'observe très distinctement. Cette butte, composée presque entièrement de wacke, renere_ ferme une masse calcaire, anguleuse, présentant,
nu au contact ainsi que la fig. 5, Pl. XII, l'in d iqu e, une espèce de
de la waeke. redan qui s'avance au milieu de la wacke; d'après cette forme, il est naturel de penser que la masse calcaire est un vaste fragment empâté dans la wacke. Le calcaire qui la compose est à la fois
marneux et siliceux, il passe même au silex
comme le calcaire des couches supérieures de Gergovia. Dans toute sa partie en contact avec la wacke et sur plusieurs pouces d'épaisseur, le calcaire est composé de petits cristaux en rhomboèdres aigus peu adhérens, qui se désagrègent entre les doigts. Ce changement a lien non seulement au contact du calcaire, mais dans toutes les fis
DE L'AUVERGNE.
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sures qui le traversent ; les petites fentes de silex
sont elles-mêmes tapissées de ces cristaux de chaux carbonatée.
Cette circonstance remarquable, analogue à celle que nous avons indiquée à Gergovia au contact du calcaire et du basalte, du calcaire et de la wacke, nous paraît le résultat du même phénomène à Pont-du-Château comme à Gergovia.
La wacke serait postérieure au terrain, et y aurait été introduite par des fentes parallèles aux couches. Cette hypothèse presque certaine pour La wacke le basalte de Gergovia, puisqu'on y observe un ralt le pro_ dérangement très prononcé dans les couches cal- duit d;e:m_ caires, est à la vérité plus difficile à concevoir pour épancheles vvackes de Pont-d.u-Château; elle nous paraît ment.
cependant la seule qui explique d'une manière simple l'espèce d'alternance que présente les terrains tertiaires et les roches volcaniques en Auvergne. Ce phénomène ne .serait, ainsi que nous l'avons déjà dit, que la répétition de ce que les terrains trappéens de l'Ecosse présentent sur une échelle beaucoup plus grande. Les détails que nous venons de donner sur la Terrains terposition des wackes et desbasaltes ont prouvé que tiaires.clu Cantal. ces roches volcaniques sont postérieures au dépôt des terrains tertiaires. Nous allons indiquer qu'il
en est de même des trachites. L'exemple que nous choisirons ne sera pas tiré de l'Auvergne proprement dite, mais du groupe du Cantal, qui .présente la plus grande analogie avec celui du Mont-d'Or, et qui est évidemment le résultat d'un phénomène du même ordre. Le terrain tertiaire du Cantal est entièrement
séparé de celui de la Limagne d'Auvergne par des chaînes granitiques; il est recouvert presque 7'.P11, 3e. livr. 83o.
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