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OBSERVATIONS
SUR L'ÉLEcTROCHIMIE.
nitrate de cuivre et la lame d'argent par ime
cristauxdélivant de l'octaèdre régulier,d'un jaune d'or et d'un aspect brillant. Cette substance, qui est insoluble, est de l'iodure de plomb; c'est la première fois qu'on l'obtient cristallisé.
lame de cuivre. Il se forme assez promptement un double hyposulfite de potasse et de cuivre, qui cristallise, en aiguilles soyeuses très fines. Cette combinaison se décompose peu à peu , et l'on finit par obtenir, sir la lame de cuivre, des cristaux à faces triangulaires qui ont un à deux millimètres de longueur. Ces cristaux sont d'un gris métallique et quelques uns nuancés de bleuâtre; ils possèdent les caractères qui conviennent au sulfure de cuivre
Le persulfure de fer se prépare de la même manière, ainsi que plusieurs autres sulfures. On voit, par les faits précédens, que, pour obtenir cristallisée une substance insoluble, il suf-
fit de la faire entrer en combinaison avec une autre qui soit soluble et d'opérer ensuite une
décomposition très lente à l'aide des effets électrochimiques. § 6. Des iodurés métalliques.
On sait que les iodures sont soumis à la même loi de composition que les sulfures : on doit
donc se procurer les iodures insolubles par le
même procédé que celui 'qui a servi pour les sutfures; ce n'est là qu'une généralisation du principe.
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On substitue, dans l'apPareil électrochimique l'hydriodate de potasse ou de soude à l'hyposulfite alcalin. Avec le plomb ,. on obtient d'abord un double iodure de plomb et de potassium, qui cristallise en aiguilles blanches soyeuses fines ; peu à peu cette combinaison se décompose, en commençant par la partie inférieure contiguë à l'argile; puis l'on aperçoit un grand nombre. de-
Le cuivre, soumis ail même mode d'action, donne d'abord un double iodure en aiguilles blanches cristallines ; puis l'on obtient , après la décomposition , de jolis cristaux octaèdres d'iodure de cuivre. Il est probable que les autres métaux, avec des
précautions convenables, conduiraient à des résultats semblables. Les bromures, les séléniures
peuvent sans doute être obtenus par le même procédé ; je me borne à indiquer ces faits, parce qu'ils découlent d'un principe général, dont l'ap-
plication ne peut manquer d'intéresser la chimie.
7. Du soufre, des sulfates de chaux et de baryte, du carbonate de plomb et du double carbonate de potasse et de cuivre.
Le sulfocarbonate de potasse, dont la dissolution , quand elle n'est pas concentrée, se décom-
pose peu à peu à l'air, se trouve dans des circonstances favorables pour que des forces très faibles produisent des changemens dans l'état de combinaison de ses parties constituantes. Voici comment on opère sur cette substance : on prend deux bocaux en verre; dans l'un on verse une dissolution alcoolique de sulfocarbonate de potasse , et dans l'autre une dissolution de sulfate de cuivre, puis on établit la communication. entre les deux liquides, d'une part avec un tube
