Annales des Mines (1830, série 2, volume 7) [Image 226]

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PRÉPAR ATION MÉCANIQUE

bord un mouvement circulaire, rapide et altertut-

nu M1NÉR AI DE PLOMB:

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largeur est de 20 pouces, sa pente totale 6 pouces.

que tous les autres minéraux occupent le dessus. La laveuse, sortant alors son crible de la cuve, enlève adroitement, avec un morceau de tôle en-châsse dans un manche en bois, tout ce qui est venu à la surface et le jette hors ( c'est de la ma-

Elle porte à sa tête deux canaux : un qui lui fournit de l'eau , l'autre par lequel cette eau s'écoule quand on veut la diminuer ou l'ôter entièrement de dessus la caisse. La paroi verticale du bas est percée de trous situés à différentes hauteurs, pour donner écoulement à l'eau. La tête est surmontée par une espèce de caisse entièrement ouverte sur le devant, dans laquelle se met la matière à laver. La caisse supérieure une fois chargée, l'ouvrier donne l'eau , en ayant bien soin de la faire arriver sur toute la largeur de la caisse et en nappe de même épaisseur. Les choses en cet état, il fait, avec son râble en bois, tomber une petite portion de minerai, .et s'applique à l'étendre également dans le sens de la largeur, sans produire ni ressauts ni remous, nuisibles à la bonté du

dans le crible, si elle ne le trouve pas assez pur, elle recommence jusqu'à' ce qu'elle obtienne de la grenaille bien nette. Ordinairement , deux tours sur le crible suffisent. Tout le savoir-faire consiste dans la manière d'agiter convenablement le crible ; cette manoeuvre, qui ne demande pas de force, exige un peu d'habitude. Une seule femme peut ainsi cribler et mettre an net tout le massif que lui rendent quatre casseurs ( 12 à 4 hectolitres ) ; elle reçoit 5o centimes par jour de dix heures. Quant à la portion qui passe à travers le crible,

se déposent sur le fond de la caisse par ordre de pesanteurs spécifiques; les plus légères, celles qui contiennent moins de galène, se déposent en bas ; celles qui sont un peu plus riches au milieu , et enfin le schlich pur reste à la tête. Les vases sont entraînées par l'eau, qui les conduit dans des bassins de dépôt. Il ne faut pas croire que la séparation se fait du premier coup : l'ouvrier ramène plusieurs fois à la tête de la caisse la portion à épurer ; il la soulève de temps à autre, de façon à l'exposer au choc de la veine fluide, qui l'entraîne de nouveau

mande. Cette caisse est longue de 8 pieds 8 pouces; sa

l'étendre le plus également possible. Après avoir répété cette manoeuvre deux ou

tif, de gauche à droite, et réciproquement de

droite à gauche, cela pendant quelques secondes. Cette première opération entraîne d'abord toutes les parties ténues ervisqueuses, qui, adhérant au minérai , l'empêchaient de se séparer des parties moins riches. On achève leur séparation complète en impri-

mant au crible, sensiblement incliné en avant un mouvement vertical oscillatoire de va -et-vient,

qui, mettant en jeu tes différentes pesanteurs spécifiques des fragmens désagglutinés, fait que la

galène pure reste sur le fond du crible, tandis

tière à bocard ). Examinant alors ce qui reste

on la lave immédiatement sur la caisse alle-

travail. Les différentes substances entraînées par l'eau

pendant que, de son côté, il cherche encore à