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DE LA GALÈNE.
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THÉORIE DU TRAITEMENT
obstacle général à l'action de roxigène , indisde pensahlement nécessaire pour la réussite l'opération. par ce système d'oxiEn continuant à opérei;purement locales , ou dation et de réductions suffisamment la charge parvient à appauvrir le ressuage à la par pour qu'il faille procéderportions d'oxide presréduction des dernières qu'entièrement scorifié. C'est ce qui se fait, en charbon en plus continuant à faire agir le poussant la chaleur à grande proportion, et en sa plus grande intensité jusqu'à la fin de l'opération. En résumant , on remarque quatre périodes bien distinctes dans ce traitement. à La première est celle du grillage, qui s'opère forbasse température, et pendant laquelle la mation des sulfates domine. Elle dure environ quatre à cinq heures. La deuxième est celle où il s'est formé assez de sulfate mêlé d'oxide , pour qu'à l'aide d'une très-faible élévation de température la masse la réduction puisse prenne l'état pâteux, et quemême de la charge. s'établir entre les matières et dure au plus une Cette période est très-courte, ou deux heures. La troisième se manifeste par la prédominance faut .des oxi-sulfures; c'est pendant celle-ci qu'il charbon bien entendu du surtout faire un usage celle et de l'oxigène ; elle est la plus longue avec heures. environ quatre à cinq du grillage, et dure La quatrième, enfin, est le ressuage ou la réduction pure et simple des crasses appauvries haute tempéet scorifiées, opérée à l'aide d'uneCharbon. Cette forte addition de rature et d'une
dernière partie de l'opération peut durer de deux à trois heures. Je mentionne ces temps parce qu'ils sont assez uniformes, quel que soit le minerai et. la quantité, car à Holzappel, par exemple, on l'on ne traite que quatre quintaux à la fois, aussi bien qu'a
Pesey où l'on en passe vingt, et à Poullaouen où la charge s'élève à vingt-six, l'opération ne varie, dans la règle, que de douze à seize heures. En Angleterre, l'opération est cependant beaucoup plus accélérée : ce résultat me parait dé-
pendre de la grande largeur des fourneaux, et
d'autres motifs que je développerai plus loin. En même temps que ces oxidations et réductions successives de la troisième période ont lieu, les sulfures étrangers subissent chacun des modifications conformes à leur nature: ainsi la pyrite passe clans la crasse à l'état de protoxide de fer ; une portion de l'antimoine se vaporise et l'autre s'échappe avec le plomb d'ceuvre pour en ressortir lors de la formation des abstrichs; la blende, suc-
cessivement oxidée par l'excès de litharge et d'oxigène , et réduite par le charbon, se vapo-
rise en partie à l'état de zinc métallique. Le sul-
fure d'argent enfin se réduit un des premiers ( comme Jars l'avait déjà observé, t. 3, p. 276), et s'échappe de préférence avec les premiers plombs. Cependant son affinité pour les oxi-sulfures est telle
qu'il s'oxide en partie avec eux, et qu'il en reste jusqu'à la fin, malgré l'action réductive du charbon, c'est ce qui est établi d'une manière remarquable par les essais suivans , pris sur iog,00 de plomb provenant de trois ou quatre percées successives de diverses charges : 10,