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8IT/1 LAMINE D ETAIN 48 muniquait au-dehors avec le bassin de réception extérieur. Nous avons commencé par chauffer le fourneau doucement ; c'est seulement le quatrième jour qu'on a chargé en minéral. Les premières charges ont été faites avec du sable d'étain : on a préféré mettre le fourneau en train avec une substance moyennement riche, afin de durcir la sole par un verre d'étain et d'em-
pêcher la perte qu'un minéral riche aurait
éprouvée par une réduction trop rapide. Plusieurs charges successies de 5o, 6o, 70 et 8o kilogrammes, ont appris que la plus avantageuse pour ce fourneau est 6o kilogrammes de sable et i i pour là de poussière de charbon mé-
langés intimement. Trop peu de minéral est désavantageux, et un excès donne des crasses très - riches ( voir le journal de fonte) , par la
difficulté de les travailler. L'oxide d'étain se combinant très-facilement avec les terres, on a, par analogie avec les essais cn petit, chauffé d'abord doucement pour réduire Poxide avant que la température fût capable de le combiner avec la gangue ; mais ce procédé, bon en petit, occasionne beaucoup de dépenses en grand ; et nous avons trouvé que la méthode la plus favorable était de chauffer brusquement jusqu'au moment où l'étain commence à se réduire, de conduire l'opération à une température modérée pendant tout le temps
que l'étain coule, afin que les crasses ne deviennent pas trop fluides, et de donner un fort coup de feu à la fin pour forcer les dernières portions d'étain à se réunir dans le bassin. La manoeuvre Consiste à brasser de temps en
PIRiAG 'temps la matière avec une spadelle, de manière qu'elle soit successivement exposée à l'action de
la chaleur et mise en contact avec le charbon qu'on ajoute pendant le courant de l'opération. Lorsqu'on donne le coup de feu, il faut travailler presque continuellement. On 'fait plusieurs coulées, et on laisse l'étain -Se purifier par le repos de masse dans le bassin de réception ; il faut avoir soin de mouler à part l'étain de la première coulée , il est toujours plus pur que le suivant. La çharge épuisée, on arrête le feu on retire les crasses par devant, et on charge de nouveau le fourneau. Ce travail exige deux ouvriers : un fondeur et un chauffeur. A la quatorzième charge ( voir le journal de fonte), le fourneau allant bien et donnant un bon produit, nous avons commencé à fondre le minéral des veines et les galets. La charge la plus commode pour ce travail a été trouvée de fco kilogrammes de minéral, et de ii pour de charbon ; la fusion en a été également facile, et le produit ( de 65.4 70 pour § , moyennement 66 ) prouve que ce traitement Sera ployé avec avantage pour le minéral pur.emLa sole trop peu réfractaire pour un minéral aussi pur, .a.éte si promptement détériorée, .qu'à la vingtième charge elle a laissé passer beaucoup d'étain , qui a été retrouvé en grande partie lors de la démolition de la sole et du fourneau. Les grenailles , les schlichs et les galets se
trouvant alors tous fondus, on a continué à
Tome fr.
ire. Ayr.
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