Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 50]

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CHIMIE.

d'ammoniaque, et 4iulement une petite quantité d'hydrocyanate te potasse. Lorsqu'on dis-ri-Il-die cyanure de mercure avec

l'acide hydrochlorique , il paraît que, lorsqu'on

emploie trop d'acide, on qu'on laisse le mélange long-temps dans l'appareil avant de distiller, on n'en obtient qu'une très-petite quantité d'acide hydrocyanique, et que le résidu, au lieu

d'être du deutochlorure de mercure, est. un hydrochlorate double de mercure et d'ammo niaque. Le soufre, et mieux encore l'acide hydrosul-i furique, décomposent le cyanure de mercure. Il en résulte un moyen facile de se procurer l'acide hydrocyanique sec. Il consiste à placet le Cyanure de mercure dans un tube légèrement chauffé et communiquant à un récipient refroidi par un mélange de glace et de sel, et à faire passer dans ce tube un courant d'acide hydrosulfurique. On arrête l'opération dès qu'on sent l'odeur de cet acide à l'extrémité de l'appareil; on obtient ainsi le cinquième du poids du cyanure, d'acide hydrocyanique très-blanc. A cette occasion M. Vauquelin rappelle le procédé indiqué par M. Proust et qui paraît excellent pour préparer l'acide hydrocyanique étendu d'eau : il se réduit à faire passer dans une dissolution saturée à froid de prussiate de mercure, un courant d'acide hydrosulfuligue, jusqu'à ce qu'il y en ait un excès; à agiter le mélange dans un flacon bouché, et à filtrer. Si l'acide est mêlé d'acide hydrosulfurique , on le purifie en l'agitant avec du carbonate de plomb. Il se conserve plus long-temps sans altération que l'acide sec, en prenant toutefois

EXTRAITS DE JOURNAUX..

99 la précaution de le priver du contact de l'air et de la chaleur.

Le cyanogène et l'acide hyclrosulfurique mêlés en volumes égaux et mis en contact avec l'eau, se combinent et sont absorbés par quide. La liqueur est jaune et devient ce librune, sans odeur, non acide, d'une saveur piquante et amère. Elle ne précipite pas les dissolutions de fer ni les dissolutions de plomb. Elle précipite les dissolutions d'or et d'argent, et manifeste alors l'odeur d'acide hydrocyanique. Ejle se décompose lentement comme le cyanogène, laisse déposer une matière brune et prcnd l'Odeur d'acide hydrosulfurique. M. Vauquelin à la considérer comme une combinaisonest porté d'acide hydrocyanique et de soufre. Observations sur la preparation et la purifica-

ton de l'acide gallique, et sur l'existence

d'un acide nozzveau dans la noix de galle; par Henri Braconnot. (Annales de Chimie,

tome IX, p. 181.)

Après avoir prouvé que les procédés

jusqu'à présent pour préparer l'acide imaginés gallique sont mauvais et insuflisans , M. Braconnot en fait connaître un nouveau qui lui a parfaitement réussi; le voici On expose les noix de galle entières à une température de 20 à 250, pendant environ un mois, en ayant soin:de les humecter de temps à autre. Elles se gonflent, se de moisissures et se réduisent en unecouvrent bouillie liquide, laquelle, soumise à la presse dans un nouet de linge pour en séparer le liquide coloré, laisse une masse qu'il ne s'agit plus que de traiter par G2