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SUR LES iCIER4
décerna à M. Milleret une médaille d'or., dans sa séance du mois de janvier 1818. Le but de M. Milleret n'étant point de monter une fo brique d'outils ou d'instru mens divers,
mais de fournir au commerce, aux manufactures d'armes , toutes les variétés d'aciers que l'on était obligé de tirer des pays étrangers, et particulièrement les aciers naturels raffinés que l'on recevait d'Allemagne, il n'a rien épargné pour perfectionner ses produits,. et il y a parfaitement réussi (i ). Ces aciers sont aujourd'hui fabriqués avec des
aciers naturels provenant des usines de Beaupertuis et d'Allivet, que M. Milleret possède dans le département de l'Isère, où ils sont travaillés avec soin; ils sont ensuite assortis et raffinés dans les usines de la Berardière et de lilottetière , placées sur le même cours d'eau, près Saint-Etienne , et donnent toutes les qualités analogues aux aciers, les plus recherchés dans
le commerce.
Cette grande manufacture , fondée depuis quatre ans au plus, vient de publier une note de dix variétés d'aciers qu'elle fabrique en grand,
avec l'état de leurs prix courans, 'dont un va
rendre compte , ainsi que du résultat des essais qui ont été faits et des informations officielles et authentiques qui ont été rassemblées par la Commission. (s) Il a été secondé dans ce travail par M. Beaunier, ingénieur en chef des mines, directeur de l'École des mineurs à SaintÉtienne, qui avait conçu le plan de cette aciérie, et qui, d'après l'autorisation de M. le directeur général des mines, a dirigé tout ce qui concerne les. travaux d'art.
DE LA BÉRAR'DIklit.
.rndication des essais et extrait des pièces qui établissent les usages et les qualités des aciers de la Bérardiere. No. 1. Acier étoffépour ressorts de voiture,
prix de 160
sions usitées.
les x 00 kilog. dans les dimen.
C'est un mélange (l'acier naturel vif et doux, qui, d'après M. Chapuis, lieutenant-colonel d'artillerie, directeur-général des ateliers de construction des Messageries royales à Paris, se travaille aisément, et auquel la trempe la plus forte convient le mieux. Cet officier annonce, dans une note, que sur notre demande il a eu la complaisance de nous adresser, le 29 avril dernier, («lue l'Administration, d'après les essais d'é chantillons d'acier à ressort de la Bérardière, se détermina , en septembre 1818, à lui faire une commande de dix mille kilogrammes, qui ont été livrés dans l'espace de deux mois; que les quatre premiers ressbrts faits avec les échantillons d'essais ont été placés sur une voiture
de la route de Lyon , qui a fait depuis cette époque un trajet de 2,600. lieues, sans que, depuis huit mois, ils aient éprouvé au» cane avarie; que la qualité de la livraison des to,o0o kilogrammes a parfaitement répondu.
à celle des échantillons d'épreuve ;e1T---le-rolra-
construit avec cet acier les ressorts de trente voitures neuves qui, depuis deux mois, sont employées sur les routes de Toulouse, Bor, Toine
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