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SOUFFLETS
ment du fût (a). Puisque l'air, qui peut rester
dans les pochesA, B, fait matelas et devient très,
nuisible, il est important qu'à chaque levée le diaphragme (6) parcoure toute sa course, et de plus que l'espace intérieur près de la tête du soufflet soit le plus petit possible , afin que la plus grande partie de l'air des poches soit chaque fois chassée dans le réservoir. Comme c'est sur le derrière .que le diaphragme décrit le plus grand arc, c'est cette partie qu'on
doit prendre la plus large; ainsi , au lieu de là terminer-en arc aussi concave (fig. 4), il serait bien préférable de le faire parune ligne droite (fig. 6), en: arrondissant cependant les angles pour que les plis ne coupent pas le cuir (1).
Longueur et largeur du soufflet. Il doit exister un rapport entre ces dimensions , tel
que la machine produise le plus grand effet sous
un volume donné : les augmentations en largeur doivent suivre une progression arithmétique croissante plus grande que pour la longueur ; car la puissance de la machine se mesure ordinairement par la largeur mème du soufflet ; le diaphragme mobile traverse plus (i) Le souffleur
ne faisant pas parcourir au diaphragme toute sa course, le plus souvent la moitié de l'air reste dans les poches, et par sa dilatation empésehe l'air extérieur d'entrer, tandis que pour les soufflets à piston, le mouvement est réglé de
manière que le piston descende toujours jusqu'au fond. Ou fait disparaître l'inconvénient cidessus ou en faisant décrire à la bratiloire un plus grand arc, ou en allongeant son petit bras; par ces moyens le forgeron a l'avantage d'employer son soufflet pour toutes s,ortes de travaux. Les grandes machines soufflantes devant, au contraire, produire toujours le même ef. fet, sont aussi mieux appropriées à leur destination, et ce serait méconnaître celleci que de vouloir les adopter pour les;
petits. feux de forgè,;
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EN CUIR.
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d'espace, déplace beaucoup plus d'air dans le cas où le soufflet est large, que lorsqu'il est étroit et plus long, en supposant, bien entendu, que la hauteur reste la même. On est obligé de diminuer la largeur des soufflets en cuir en avançant vers la tête, cause du prisme d'air qui fait matelas dans intérieur ; mais en remplissant en grande partie ce de, ce qu'on ferait pour NI, R en augmentant l'épaisseur des fûts fixes (a) (c), et laissant sur les bords des gemens pour les plis du cuir, il semble qu'on pourrait conserver une plus grande largeur pour la tête du soufflet, à laquelle on adapterait alors une buse elliptique. Ddegils. Tout ce qui tend à diminuer la force motrice demandée, ne doit pas être négligé; c'est pourquoi, d'après la manière d'agir des fluides, on trouvera avantageux d'adoucir, autant que possible, les saillies des ouvertures de soupapes et de la buse-, parce que les arêtes vives empêchent l'air de suivre une direction rectiligne, qu'elles donnent lieu à des tourbillons ; on devra tenir aussi à ce que le mouvement des soupapes, autour de leurs charnières, ne soit point gêné; etc., etc, -
ARTICLE
Considérations "sur le choix des machines sozgylantes.
Jusqu'à Présent les forgerons ont continué à se servir de soufflets en cuir, parce que ces machines fournissent un vent suffisant pour les chaudes qu'ils ont à donner, parce qu'elles sont très - faciles à réparer , qu'elles sont même (dans de petites dimensions )moins sujettes aux 4'éparations, que ne le seraient des soufflets cy-