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T0CHES CANT0ïDE
Ter, et sur lesquels je pourrais élever quelque' doutes; mais plusieurs sont encore, sinon dans des granites bien prononcés, au moins dans des terrains que je présume en être très-rapprocl-és, et ne pas appartenir au terrain talqueux. Il est toujours au moins certain que les filons
merailiques sont extrêmement rares dans la partie de la chaîne que j'ai citée, où le terrain talqueux domine; et que les deux seuls exemples que j'aie pu coiErnaître sont, l'un bien certaine-
tuent, et l'autre très - probablement, dans un terrain différent. Sans doute les géologues n'ont pas encore réuni assez de fiits sur le gisement des minerais métalliques, pourquc leur existence en couches ou en filons puisse servir à assigner des époques relatives entre les terrains qui ICS renferment; néanmoins on ne peut s'empêcher de reconnaître ine différence notable entre leur gisement dans les Alpes et la manière dont ils se présentent dans d'autres terrains primitifs, qui sembleraient, au premier abord, avoir de l'analogie avec ceux que j'ai décrits. Détai1
cessoiles.
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Je sens bien qu'il serait nécessaire de pouvoir
observer la jonction entre le vrai granite (les Alpes et le terrain talqueux des hautes cimes que j'ai indiquées, et sous lequel j'ai tout lieu de croire qu'il s'enfonce; mais il m'a été impossible jusqu'ici (le déterminer positivement cette superposition, et j'invite les geologues, qui visi-
teront les Alpes italiennes, à mettre leur soin à la constater. Je n'ai, après tout, aucun besoin de cette der-
nière preuve pour établir le peu d'ancienneté tclative des roches granitoides du centre dc la
DU MOTBLÂIC
99 chaîne, pïiisqu'elle est fondéeprincpaIemen. sur les rapports minéralogiques et géologiques de ces prétendus granites vec les schitcs talqueux felcispathiques, et en général avec tout le terrain talqurux si abondant dans les A]pes. Peut-être vo u drait on faire une objecton tirée (le la rareté des roches granitoïdes dans le ter ram talqueux auquel on vient de les rapporter, et
sur-tout de la position de celle du Montblanc au milieu de l'éno'me massif dont il est comme le centre , position analogue à celle qu'on a donnée assez généralement aux vrais granites dans d'autres chahies.
On peut répondre d'abord (lue ce dernier caractère ne doit jamais servir à lui seul à établir
une conclusion sur l'antériorité d'une roche, et cju'il ne peut affaiblir en rien les preuves que j'ai tirées des mélanges de cette roche, (les associations et des passages qui la lient à d'autres;
mais d'ailleurs, qu'y a-t-il d'extraordinaire de rencontrer les roches les plus cristallines (l'un terrain vers le centre et les parties les plus élevées des masses qu'il constitue P il semble, au contraire, que le raisonnement porte à faire présumer qu'il en doit être ainsi en général, puisque nécessairement ces masses plus cristallines auront dû mieux résister que les autres à
tbutes les causes dc destruction; et en suivant éette idée qui n'a rien que dc naturel, on est conduit à conjecturer que le Montblanc n'est aujourdhui la proéminence la plus haute et la plus centrale du terrain dont il paraît laire partie,
que parce qu'il en a été, lors de sa formation, la partie la plus cristalline, et par conséquent la plus solide.