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RECHERCHES SUR LE SELENIUM:
leur de chair, excepté celui d'alumine qui est rouge foncé. Parmi les métaux, il n'y a que le zinc, le manganèse, le cérium et peut-être , qui puissent former des hydroséléninres. Les propriétés du sélénium le rangent entre tions(3bser`' par rap- le soufre et le tellure, et on peut le placer -à la
port anx pro- tête des métaux
électro-négatifs ( acidifiables ). Le sélénium et le tellure se combinent avec l'hydrogène, et produisent des acides gazeiformes très-faibles, qui ont la même odeur et le même goût. Ces acides donnent avec les alcalis des sels particuliers, qui Ont tous aussi le goût et en partie l'odeur hépatiques II est probable qu'un goût et une odeur 'hépatiques sont un caractère aussi essentiel aux acides hydroge7 » nés et de leurs gels que-le- goût eï » l'odeur acide le sontalcalins' pour les' acides oxidés forts , et le goût salé pour leurs combinaison »- neutres avec les alcalins. » L'acide sélénique contenant deux atomes d'oxigène , tandis que l'acide sulfur:que eh renferme trois, a.,' sous le rapport de sa composition, moins d'analogie avebCet acide qu'a ver. les acides borique et carbonique aussi , comme les derniers, il ne dOnne point de sels neutres avec les alcalis. Mais le sélénium n'a aucune analogie avec le bore ni avec le carbone. Il n'en..a non plus aucune avec le phosphore et.1'ars6,,... nic ; car il obéit aux lois générales. des Cornbi:.
priétés da sélénien,
naisons des corps okidés,desquel-Slefihosphore et
l'arsenic s'éC'artertC d'une Manière si remarquable ; et les gaz' hydrogène PhO'sPhoré et-hydrogène arsénié ne sont point hépatiques et ne possèdent -pas les propriétés ides
,Sur les cordes plates en charzvre (1). DEPUIS plusieurs années on emploie; en Angleterre, nouveau système de cordages, auquel on a donné le nom un dejlat-. Tope (corde plate), et qu'on a substitué, avec beaucoup d'avantage, aux câbles ordinaires, dans l'exploitation des mines de houille.
Ce cordage est composé de quatre cordes cousues l'une à c6té de l'autre, Deux sont tordues dans sens, et deux dans le sens opposé ; de sorte que, par l'effet un de leur position alternative, l'ensemble offre l'apparence d'une tresse. Chaque corde a environ 3 pouces de circonférence, et est composée de trois torons de dix-huit fils, cousus ensemble. La petite corde qui les coud, en les traversant en zigzag, est en trois et porte douze fils; par ce moyen, la fausse tresse devient aussi solide que si les cordons étaient nattés. On sait que plusieurs cordes, réunies faire qu'une, ne présentent pas autant de et tordues pour n'en résistance à un poids, que ne le feraient ces mêmes cordes , agissant séparément selon leur direction ; mais dans la construction du câble plat que nous venons de décrire) la somme des forces de chacune des quatre cordes qui le composent, est réellement cumulée. Si on les réunis sait en les tortillant, elles se raccourciraient considérablement; le résultat aurait une grande roideur, , et la roideur est une cause de destruction. On peut donc croire ce qu'on dage, qu'il dure quatre à cinq fois un câble deassure de ce cormême poids. Ceux que nous avons vus étaient goudronnés, précaution est nécessaire pour la plupart des mines,etoùcette ils sont exposés à une humidité continuelle, qui les pourrirait bientôt mais , dans des carrières où l'on n'aurait point à craindre les effets de l'humidité, il vaudrait beaucoup mieux les avoir en blanc: ils seraient plus forts et dureraient davantage
- car, en.
core que le goudron préserve les cordes de l'humidité, ce n'est pas un remède innocent : il brûle le chanvre, et, à la longue, un câble conservé dans un magasin, finirait par devenir hors de service. Les Anglais sont redevables de cet utile perfectionnement à M. John Curr, de Sheffield , qui a fait, à cette occasion, une grande fortune , et qui la mériterait doublement si, comme (1) Bulletin de la Société d'_Eticouragenteizt pour l'Industrie nationale, 1\0. CLXIV, page 42, et 4nnales des "Irts et .ildarizifirceures , tome I",, page 257. ,