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DES nounairiEs DE MANCE.
MlNETIAIS DE FER
aussi le dépôt ferrugineux , et on pèse toutes
'ces substances. C'est dans le dépôt ferrugi4 neux que se trouve l'acide phosphorique,
que le minerai en contient
on lé chauffe
.au rouge pendant une demi -heure, dans un creuset d'argent, avec son poids de potasse ou de soude caustique, on le délaye ensuite avec de l'eau dans laquelle on le fait bouillir et on filtre ; ou sature la liqueur avec de l'acide nitrique ou muriatique , on la fait bouillir pour en dégager le gaz acide carbonique , et on y ajoute ensuite un excès d'ammoniaque. Il arrive souvent que cet alcali en précipite un peu d'alumine ou de phosphate d'alumine; mais la quantité en est toujours très-petite : enfin on y verse un sel de chaux ( nitrate muriate ou acétate), ou même de l'eau de chaux. Si le minerai ne contient pas d'acide phosphorique, il ne se forme pas de précipité,; dans le cas contraire, il se fait un dépôt volumineux de phosphate de chaux : on le recueille sur un filtre, on le lave, on le calcine. et on le pèse ; upo parties de ce phosphate représentent 0,4845 d'acide phosphorique et 0,213 de phosphore (0. Pour avoir ensuite la véritable composition de minerai, il faut ramener par le calcul le fer et le manganèse à l'état de protoxide , et ajouter la quantité d'oxigène que l'on retranche des oxides obtenus par l'analyse à la perte par la calcination, ij Le docteur Wollaston a imaginé un moyen très-ingénieux pour faire la recherche de l'acide phosphorique ; mais ce moyen, qui consiste à précipiter l'acide phosphorique à l'état de combi-
naison insoluble avec l'ammoniaque et la magnésie, ne peut réussir qu'entre des mains très-exercées dans la pratique de la chimie.
pour avoir la proportion exacte de l'acide carbonique , etc. La recherche du soufre dans les minerais deshoui!lères est inutile, parce qu'ils en contiennent toujours une certaine quantité qui provient des pyrites mélangées, et que cette quantité dépend
absolument du soin que l'on prend dans l'opération du triage. MINES DE FER DES HOUILLÈRES DE ULASSAG ( HAUTE-LOIRE )
Les couches de houille de ce canton sont très-
puissantes. On y rencontre fréquemment, au milieu même du combustible, du fer carbonaté en rognons plus ou moins gros : ces rognons ont quelquefois un grand volume, et forment des barrages.: les ouvriers les nomment pierres d ' enfer-
à cause de leur dureté ; il y en a aussi dans les' schistes qui accompagnent lahouille enfin on en connaît une couche qui suit la mine du Gros,
Mesnit dans toute sa longueur , et qui paraît être fort riche : nul doute qu'il n'en existe d'autres dans le même terrain; car on retrouve le Minerai en rognons dans toutes les couche exploitées, aux Barthes , à Charbonnier-, etc, Cette localité mérite d'attirer l'attention des métallurgistes, et je n'en connais pas qui présente do plus grandes chances de succès pour l'établisse-
ment d'une usine à traiter le minerai des-houillères. Val. effet, le terrain houiller est vaste: ou y confiait un grand nombre de couches trèsépaiSsse
qui fournissent du) combustible de qualités variées .et dont une partie est très-recherchée pour- le travail des forges.; il est bordé d'un-côté par l'Altier, , qui dans cette partie est navigable.