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"APERÇU GEOGNOSTIQUE
essayé ailleurs (i) d'ajouter quelques considé-:
rations à la discussion lumineuse qui en a été faite par M. Brongniart (2). Je continuerai à employer la nomenclature proposée par ce savant, quoique je croie la détermination de ses espèces de roches susceptible de perfectionnemens peutêtre nombreux. Mais il me semble nécessaire
sur-tout de consacrer, par l'usage, un principe sans lequel je crois qu'il sera toujours impossible de s'entendre dans les deïcriptions géognostiques ,
et par conséquent de faire avancer la science. Les perfectionnemens dans l'application arriveront d'eux-mêmes, par la comparaison des ob servations faites dans les diverses contrées»
De la classification des terrains.. Les mineurs allemands sont les premiers géologues dont la classification nous soit connue. Ils ont divisé très-anciennement les terrains en
terrains àjilons et terrains à couches, d'après la disposition des gîtes de minerais utiles qu'ils rencontraient dans l'excavation de ces terrains.
Ils avaient d'abord rejeté dans une troisième classe, sous le nom de terrains stériles , tout ce
qui leur paraissait n'offrir aucun aliment à leurs travaux; mais peu-à-peu ils ont reconnu que ces terrains prétendus stériles devaient être fondus dans les deux premières classes; classes qui, si l'on considère seulement l'Allemagne, ou même la plus grande partie de l'Europe, correspondent (i) Annales des Mines, tome Ier., page 418, et Nouveau 'Dictionnaire d'Histoire naturelle, 2'. édition, article PlocnE. (2) Journal des Mines, n°. 199.
DES TERII.AINS
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encore aujourd'hui, assez exactement, à l'une
des grandes divisions établies par les géologues. Mais en:,Amérique , par exemple, les terrains à fions les plus riches sont semblables à certains. terrains à couches de notre continent. Quelques anciens auteurs ont classé les terrains, en terrains de de collines et de plaines, division de montagnesi géographie physique, qui concorde souvent,dans nos contrées, avec les divisions géognostiques , mais qui présente ce-
pendant à cet égard un trop grand nombre d'exceptions pour pouvoir être adoptée.
Enfin,dans la dernière moitié du dix -huitième
siècle , la disposition des terrains en couches ; la
manière dont les couches des diffà-ens terrains se recouvrent les unes les autres, avec plus ou moins de régularité, mais avec une constance remarquable pour les mêmes espèces de roches; la nature cristalline des unes, la nature compacte et terreuse des autres ; les débris roulés de certaines couchesi, que d'autres couches renfermeut souvent ; les débris de végétaux et d'animaux que certains terrains pr.sentent aussi , tandis que d'autres n'en contiennent jamais; les analogies de plusieurs terrains avec ceux que produisent aujourd'hui les volcans, etc., ont attiré l'attention des naturalistes, et. les ont portés à chercher à classer les terrains, sous le double rapport de leur ancienneté relative et des. circonstances qui paraissent avoir concouru à leur formation, en primaires , primordiaux ou primiti f 9, secondaires, tertiaires, d'alluvion, et -volcaniques. Pallas, Saussure, Dolornieu , Delue, Pa trin , M. Ramond, se sont accordés sur les bases principales de cette classifiçation; beau-
Tome 1, 5e. Avr.
Cc