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'APERÇU CÉOGNOSTIQUE 408 offre le porphyre avec la syénite.. La diallage se
présente ici à la même époque et de la même manière que l'amphibole dans l'autre série ; cette circonstance paraît d'autant plus mériter d'être
remarquée, que la diallage se rapproche peutêtre de l'amphibole, par ses caractères oryctognostiques , autant que le talc se .rapproche du mica.
Les terrains schisteux de la série talqueuse présentent, avec les terrains de même nature( de la classé intermédiaire , une liaison aussi inlime et des passages aussi insensibles, que tout ce que nous avons observé sur les séries précédentes. La série amplzibolique se compose de terrains d'am phibome ou roche de liornblende , diabase ou griiiislein d'ophite., ou porphyre vert, de mélaphyre ou porphyre noir, de trappi te et de cornéenne. Les deux premiers terrains se présentent d'abord en bancs subordonnés aux anciens terrains micacés, puis en formations plus puissantes , contemporaines aux terrains de phyllade et offrant avec eux de nombreux passages; on indique aussi une troisième formation de diahase, contemporaine à celle des porphyres, et renfermant les mélaphyres et les ophites. Les trappiats et les cornéennes sont moins généralement répandues et moins bien connues. Ils paraissent cependant constituer des formations analogues aux précédentes, et, comme elles, ils passent insensiblement aux terrains de la classe suivante. Enfin la série calcaire, composée soit de calcaire pur, soit de cipolin, semble constituer une suite non interrompue de formations subor-
DES TERRA INS.
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données 'à tous les terrains micacés, talqueux et amphiboliques , suite qui traverse toute la période primordiale, sans que les roches dont elle est formée changent de nature, et qui passe avec les mêmes caractères à la classe suivante. Les passages des terrains calcaires aux terrains des autres séries présentent souvent la circonstance inverse de celle que nous avons remarquée dans les terrains schisteux, en ce que les mélangés qui constituent ces passages, étant formés de parties visibles, de nature essentiellement différente l'une de l'autre, ces mélanges constituent des agrégats bien distincts de toutes les autres et auxquels M. Brongniart a donné les roches' noms de calschiste, d'ophicalce , d'hénzi-
thrène, etc. Dans le résumé relatif à la première classe, j'ai cherché à indiquer, pour tous les terrains des différentes séries, un ordre général d'ancienneté, ou une classification en fbruzations; mais on ne peut établir cet ordre que d'après les rapports de gisement de terrains universellement répandus ; et aucun même dans les formations micacées, qui terrain' sont les plus générales, n'est assez universel pour qu'on
puisse reconnaître, d'une manière positive, ses rapports d'ancienneté avec certains terrains d'autres séries, qui paraissent .de formation à-peu-près contemporaine : il n'est donc pas possible d'assigner aux derniers une position précise dans l'ordre général. Il faut en faire abstraction dans la détermination de cet ordre, sauf à indiquer ensuite la place qu'ils paraissent occuper, dans des lignes suppOSées paraiTome IF. 5e. livr. Dd ,