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sua ,LES -BOUES
donnerait constamment des résultats 'beaucoup trop forts , et qui ne pourrait se corriger par un coefficient constant. 11 n'a point été question dans ces recherches,
des roues verticales qui se meuvent dans un fluide indéfini. Les circonstances où elles se trouvent sont bien différentes de celles qui accompagnent ordinairement les roues placées sur des canaux étroits, puisque dans le premier cas, l'arc plongé est beaucoup plus grand que dans le second, où il n'est généralement qu'une petite _partie de la circonférence; la formule cA 12
( V u)', ne peut donc être d'aucune utilité
pour apprécier avec justesse l'effet de ces moteurs. Cependant , elle sert à mettre en évidence une propriété bien digne d'attention , savoir : la même quantité d'eau motrice peut faire prodiiire , les vitesses étant respectivement égales
de part et d'autre, un plus grand effet à une
RYDRAULIQITES.
465 Ceci prouve incontestablement que non-seulement l'eau qui a frappé les parties antérieures de la roue acquiert de la masse d'eau environnante une augmentation de vitesse qui lui perMet d'agir ,encore sur les ailes postérieures, mais que flaque aube reçoit l'impulsion, à-peu-près ÇQ,mme sr elle était seule. Par-là, onexplique la nécessité de ne point porter le nombre des aubes au-.delà d'un certain terme, et que l'arc plongé dans le fluide soit assez consHérable.. Ou doit conclure des détails dans lesquels je viens d'entrer, que les recherches expérimentales de Smeaton , loin de renverser la théorie de Bossut et de Parent sur les roues qui se meuvent dans des coursiers, sont pour elle un nouvel appui; Que dans le cas où cette théorie est applicable,
la vitesse de la roue. au :centre de percussion n'atteint pas la moitié, et ne varie qu'entre le
tiers et les deux cinquièmes de la vitesse du cou-
roue placée dans un canal indéfini, celie qui,se meut dans un coursier. On arrive à cette conclusion en comparant avec la formule les effets déduits des résultats obtenus par Bossu% (voyez son Hydrodynamique, tom. 11, p. 420), avec une roue dont le diamètre extérieur est de 3 pieds. Cette roue,'qui rea que vingt-quatre ailes , est frappée par un courant large de 12 à 13 pieds, prolend de 7 à 8 ponces, et dans lequel les ailes plongent de 4 pouces suivant la verticale. L'effet théorique sera constamment et de beaucoup supérieur; et cependant il est déjà au-dessus de celui qui serait réellement produii
Que la formule de Borda donnant des résultats beaucoup trop éloignés de la vérité et qui ne peuvent être corrigés par un coefficient constant, doit être rejetée de la théorie des machines hydrauliques; Qu'en vertu de la communication latérale du mouvement dans les fluides, l'effet d'une roue qui tourne dans un fluide indéfini peut être supérieur à celui d'une roue placée sur un cour-
plongée de l'aile verticale dépassant la limite à laquelle la formule est applicable.
une aile à-la-fois, et le nombre de leurs ailes
dans un canal étroit , la hauteur de la partie
rant;
sier, l'une et l'autre étant choquées avec la même vitesse, et avec. des quantités égales du moteur; Que les roues horizontales à palettes planes et inclinées, ne recevant le choc de l'eau que sur