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SUR UNE dCOUVERTE DE CHROME.
le nc). 19 des Annales des Sciences naturelles de Madrid, février 1804 : « J'ai retiré de ce plomb 14,8 pour loo d'un métal nouveau
que j'avais d'abord nommé Panchrome, à raison de la variété des couleurs que pré-
sentent ses oxides et ses précipites, et qu'en» suite j'avais appelé Éritrone parce que j'avais observé qu'il formait avec les allialis et les terres des sels qui devenaient ronges, soit par le feu, soit par les acides. Mais ayant lu dans Fourcroy que les chromates donnent également des sels jaunes ou rouges par l'évaporation, je crois maintenant que le plomb brun est un chromate de plomb avec excès de base à l'état d'oxide jaune.)) Dans le commencement de la même année 18o4, M. Del Rio s'était exprimé d'une manière encore plus positive en rapportant un extrait de son analyse du .plomb brun, dans sa traduction des Tables minéra logiques de Karsten. Il dit en effet.que cette substance est composée de 80,72 d'oxide jaune de
plomb, de 14,80 de chrome, et d'une très-petite quantité de principes accidentels, qui sont: l'arsenic, le fer oxidé et l'acide muriatique.
Il est à remarquer du reste, que dans sa réclamation, M. Del Rio insiste toujours sur la présence de l'arsenic, assurant que la quantité de ce métal s'élève quelquefois à 2 pour too et qu'elle est très-perceptible, soit au moyen de la
distillation, soit par la seule action du eliaI L'alcali.
OBSERVATIONS Sur la masse de fer trouvée à Achen Chapelle ), décrite par Loeber comme Jre météorique, et citée dans le no. 186 du Journal des Mines; PAR J.F. CLEPtE, Ingénieur au Corps royal des Mines.
EN 1762, M. le conseiller aulique, docteur Loeber, observa, à Aix-la-Chapelle, dans la rue Biichel, près des Bains neufs, pendant qu'on
repavait cette rue, une très-grosse masse mé,tallique informe, du poids d'environ 15 à 17 milliers, qui était enfouie dans la terre depuis un long espace de temps, sur lequel on n'a aucune donnée quelconque. Cette masse est citée, comme fer présumé météorique, à la suite du catalogue
chronologique, publié par M. Bigot de Morodes Mines, u°. 186, tome XXXI, gues,4J56.ournal page
M. le docteur Lesoinne m'avait souvent entrenu de l'existence de cette masSe lorsque j'ha-
bitais Aix-la-Chapelle ; et, d'après les rensei,,nemens qu'il m'avait donnés, je connaissais assez
bien la place où elle se trouvait encore. Vers la fin de l'année 1813 , je me disposais à faire, à M. le préfet de la Roér,, la proposition d'entreprendre des recherches pour la découvrir ; mais les événemens politiques m'ayant contraint de
rentrer en France à l'époque où je comptais