Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 258]

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SUR LE PYROXENE

ANALOGIQUE.

du lac Baïkal (1); la mussite et l'alalitte dont nous devons la connaissance à M. de Bonvoi-

semblent peu par les caractères qui parlent aux yeux, tels sur-tout que le ton de c,ouleur et l'aspect général de la forme. Il n'y avait pas même lieu à imaginer ici. un de ces passages d'une espèce à l'autre , que l'on trouve indiqués dans plusieurs traités, et les résultats des découvertes récentes, en s'introduisant dans celle dont le pyroxène est le type , auraient paru ramener la confusion que ses anciennes alliances avaient répandue autour de lui. Plus récemment, M. Werner a introduit dans sa méthode un changement qui consiste à réunir dans une même famille, sous le nom dejàmille des augits , toutes ces substances, à l'exception de la fassaï/e , dont il a fait une espèce particulière , et qu'il a rangée dans une autre division à côté de la vesuvian et du grossular (1).

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sin , qui les avait trouvées en Piémont dans les vallées de la Mussa et d'Ala (2.); enfin la tassaïte découverte, il y a environ trois ans, dans

la vallée de Fassa en Tyrol, ce qui lui a fait donner, par M. Werner, le nom que je viens de citer, auquel d'autres minéralogistes ont substitué celui deryrgoin (3).

Les premiers observateurs de ces diverses

substances n'avaient pas hésité à en faire autant

d'espèces partculières. Il est même très-probable que l'idée du pyroxène ne s'était offerte

à aucun d'eux, tant ces substances lui resJe dois avertir que, pendant plusieurs années, on a débité ici, sous ce nom de Baïkalite, une variété d'amphibole aciculaire blanc-jaunâtre (tremolith, W. ). Je me suis aperçu de la méprise, en examinant des cristaux de la véritable baïkalite, qui m'ont été envoyés par M. Heuland, et que j'ai reconnus pour appartenir au pyroxène. Le premier article que j'aie imprimé sur ces deux substances, avait pour but de prouver qu'elles devaient être réunies

(s) Voyez le A. G. Werner's Letztes Mineral-System , 1817, publié après sa mort. Voici le tableau des espèces comprises dans la famille des augits

au pyroxène. Annales du MUSélitil d'histoire naturelle, tome XI, page 77, et Journal des Mines, tome XXIII,

1. KOKKOLITH. Cette espèce comprend le pyroxène granuliformc, dont la couleur est d'un vert plus ou moins clair, et la variété

page 145. Cet article avait été précédé d'une note insérée dans ce der-

a. AUGIT. Werner en a fait quatre sous - espèces, qui

nier Journal, tome XX, page 65, par M. Tonnelier, oit il expose l'opinion que j'avais émise dans une de mes leçons publiques , à laquelle il avait assisté , savoir : que la mussite et

l'alalite formaient deux variétés d'une espèce particulière à laquelle j'avais donné le nom de Diopside. L'article dont j'ai parlé d'abord ne me paraît laisser aucun doute sur la justesse de la détermination que j'ai bientôt substituée à celle qui résultait des observations faites sur le seul cristal que j'eusse à ma

disposition, et qui n'était pas susceptible de se prêter à des mesures précises.

(5) Voyez le tome III des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle, page 120 et suivantes.

d'amphibole que l'on a nommée Pargasite. sont : KblINICHER AUGIT. Cette sous-espèce renferme

le pyroxène granuliforme dont la couleur estleyert noirâtre foncé, etde plus les cristaux arrondis et mal prononcés

de pyroxène, particulièrement ceux d'Arendal. AUGIT. Les variétés réunies sous ce nom appartiennent pour la plupart à l'amphibole. Cette sous-espèce ne ren-

ferme plus la substance du sanalp0, à laquelle on a donné le même nom; et

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