Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 309]

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fit& SUR LA dOLOGIE lithiques et grenus qui fournissent la meilleure pierre de taille. On trouve les bancs compactes à cassure indéterminée et à cassure conchoïde près de ce dernier village ; ils produisent la chaux la plus estimée du pays. La vallée de Lons-le-Saunier, après avoir été encaissée jusqu'à la limite du plateau, s'ouvre tout-à-coup à droite, près du village de Périgny.

Cette limite, éloignée de 2 kilomètres, à

l'est de la ville, passe par les villages de Pannessière , de Lavigny,, de Voitenr et de Frontenay ; elle se jette ensuite un peu à l'est vers Poligny et Arbois. A gauehe de la vallée , le plateau se prolonge jusqu à Mont aigu en formant une jetée arrondie qui sépare les deux bassins de Lons-le-Saunier et de Macornais. Au-delà de la limite du plateau, le bassin de

Lons-le-Saunier est bordé à gauche par quatre . côtes longitudinales , dirigées du sud au nord, et qui sont liées entre elles et à la jetée de Montaigu , par des cols peu élevés; il est évasé à droite et limité par des collines très-surbaissées. Les terrains oolithiques ont été, dans cette partie, presque entièrement arrachés : il n'en reste plus sur la formation des gryphytes que quelques lambeaux épars formant les buttes de Montmorot, de Pimont , de l'Etoile , les collines de Chiites, du Pin, de Montin , de Plainoiseau,

d'Arlay, etc. Ce sont, pour ainsi dire, les témoins du grand terrassement qui a déchiré le plateau lorsqu'il recouvrait toute cette contrée. Les terrains du calcaire à gryphytes ont été mis à nu dans la plus grande partie de cette

rt: LONS-LE-SAUNIER.

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étendue : je ferai observer que par-tout où l'on peut apercevoir la jonction des premières marnes de la dernière formation sur les terrains à gryphytes, on les trouve disposées par couches parallèles aux portions de bancs sur lesquelles elles reposent, et partagées en petits prismes qui ressemblent parfaitement à des pavés. Cette remarque avait, pendant quelque temps, ébranlé mon opinion sur la distinction des deux formations ; mais je me suis convaincu depuis, que ce parallélisme n'appartenait qu'aux premières couches déposées sur le sol à gryphy tes, et que bientôt après les marnes n'offraient plus cette corrélation. On acquiert d'ailleurs la preuve la plus complète de la différence de formation de ces deux espèces de terrains, en voyant les bancs des plus anciens percer le pied du talus de marnes coquilières , entre Conliége et Périgny ; percer jusqu'au-dessus des bancs bitumineux à la butte de Pimont , en présentant une inclinaison de 50 degrés à l'est , tandis que ceux-ci penchent en sens contraire; en les voyant s'élever jusqu'auprès des bancs oolithiques à Montaig,u, jusqu'aux marnes du second étage à Salins, et beaucoup plus haut encore dans d'autres lieux. J'ajouterai enfin que l'on trouve, à deux pas au nord-est de Lons-le-Saunier , des bancs de marnes coquillères pyriteuses parfaitement

horizontaux, et que l'on voit sortir du sol, à

moins d'une portée de fusil de distance au nord de ce point, des bancs verticaux de calcaire à à gryphytes , qui passent nécessairement au-dessous des premiers, sans varier sensiblement de situations ce qui fait voir clairement que leï.